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Créé pour mettre fin aux préjugés sexistes dans les assistants d’IA
Oubliez Android Q, la prochaine version majeure de l’OS mobile de Google dont la bêta est sortie au courant de ce mois ! L’assistant numérique Q, dont il est question ici, est décrit par ses concepteurs comme « la première voix non sexiste créée pour mettre fin aux préjugés sexistes chez les assistants d’IA ». Il est le fruit d’une étroite collaboration entre Copenhagen Pride, Virtue, Koalition Interactive, Thirtysoundsgood et Equal AI.
Malgré la sous-représentation des femmes dans le développement de l’intelligence artificielle, ce n’est sans doute pas un hasard si presque tous les assistants vocaux reçoivent des noms typiquement féminins, comme Alexa d’Amazon, Cortana de Microsoft ou Siri d’Apple. Certaines études suggèrent en effet que, peu importe le sexe de l’auditeur, les gens préfèrent généralement entendre une voix masculine lorsqu’il s’agit d’autorité, mais préfèrent une voix féminine lorsqu’ils ont besoin d’aide.
D’après les concepteurs de Q : « Les entreprises technologiques choisissent souvent d’adopter une approche différenciée selon le sexe en pensant que cela rendra les gens plus à l’aise pour l’adopter. Malheureusement, cela renforce une perception binaire du genre et perpétue les stéréotypes pour lesquels beaucoup se sont battus. Q est un exemple de ce que nous espérons que l’avenir nous réserve ; un avenir d’idées, d’inclusion, de positions et de représentations diversifiées au sein de la technologie ».
Les concepteurs de cet assistant numérique ont enregistré la voix de plusieurs personnes s’identifiant comme des hommes, des femmes, des transgenres ou des non-binaires (aussi appelés genderqueer) à la recherche d’une voix qui n’entrerait pas dans les standards de la binarité de genre (masculin ou féminin). Ils ont ensuite effectué un test impliquant plus de 4500 personnes, à qui il a été demandé d’évaluer la voix sur une échelle de 1 (masculine) à 5 (féminine). À partir de cette expérience, ils ont été en mesure de définir une plage de fréquences neutre en termes de genre pour finalement obtenir « Q ».
À ce propos, Nis Norgaard, un ingénieur en son qui a travaillé pour le projet Q, a confié que « c'était vraiment délicat », car votre cerveau peut dire si la voix a été manipulée, ajoutant que « c'était difficile de travailler avec ces voix sans les détruire ». Écoutez Q et dites-nous ce que vous en pensez en commentaires !
Source : Genderlessvoice, Wired
Et vous ?
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Voir aussi
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