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Droit à la réparation : les fermiers obligés de pirater le firmware de leurs propres tracteurs en raison de l'enfermement propriétaire des constructeurs
L'UE et les USA œuvrent à changer la donne

Le , par Patrick Ruiz

237PARTAGES

14  0 
Des fermiers font usage de firmware cracké pour s’affranchir du monopole dont jouissent certains constructeurs comme John Deere sur le service après-vente de leurs tracteurs. L’initiative s’aligne sur la revendication de leur droit de prendre en charge eux-mêmes tous les aspects de la maintenance d’engins qu’ils achètent pourtant à prix fort, 250 000 $ pour certains modèles. Les législateurs américains et européens veulent changer la donne au travers de nombreuses mesures.



C’est bien connu, les avancées de l’électronique n’épargnent pratiquement aucun secteur et l’automobile est même l’un de ceux dans lesquels elles ont le plus d’impact. Les tracteurs ne sont pas en reste dans ces mutations. John Deere, le constructeur de matériel agricole de notoriété mondiale, ne se prive pas des possibilités offertes par l’électronique pour mettre à disposition de ses clients des engins avec un firmware taillé sur mesure pour garder la main mise sur le service après-vente. De la nécessité bénigne de faire taire une alarme, à celle plus importante de remplacer un composant mécanique du tracteur, le seul recours des fermiers reste le constructeur, et pour cause, la moindre modification matérielle est validée par voie logicielle, ce, uniquement chez le constructeur ou un de ses partenaires.

Ce genre de pratiques est une forme de vendor lock-in ou enfermement propriétaire : une situation où un fournisseur a créé une particularité, volontairement non standard, dans la machine, l'engin, le logiciel, etc., vendu. Cet état de choses empêche son client de l'utiliser avec des produits d'un autre fournisseur ou d'accéder aux caractéristiques de sa machine pour la modifier. John Deere met en avant des possibilités d’atteinte à la propriété intellectuelle pour requérir de conserver l’exclusivité du service après-vente de ses tracteurs

Ce sont des contraintes jugées largement incompatibles par les fermiers avec celles de temps, de maintien de productivité et de coût qui sont les leurs. C’est la raison pour laquelle ils se procurent désormais des versions crackées de firmware sur le marché européen.


Certains constructeurs dans le même panier que John Deere en matière de monopole n’hésitent pas à aller devant les tribunaux pour défendre leurs intérêts. Le cas Apple l’illustre. En 2017, les avocats d'Apple envoient une lettre à Henrik Huseby, le propriétaire d'un petit atelier de réparation d'appareils électroniques en Norvège, lui demandant d'arrêter immédiatement d'utiliser des écrans d'iPhone de rechange dans son entreprise de réparation. En fait, les douaniers norvégiens avaient saisi une cargaison de 63 écrans de remplacement pour iPhone 6 et 6S en route vers la boutique d'Henrik depuis l'Asie et avaient alerté Apple, la compagnie a déclaré qu'ils étaient contrefaits.

Afin d'éviter d'être poursuivi en justice, Apple a demandé à Huseby « des copies de factures, des listes de produits, des formulaires de commande, des informations de paiement, des impressions sur Internet et autres documents pertinents concernant l'achat [d'écrans], y compris des copies de toute correspondance avec le fournisseur ... nous nous réservons le droit de demander d'autres documents à une date ultérieure ».

La lettre, envoyée par Frank Jorgensen, un avocat du cabinet d'avocats Njord pour le compte d'Apple, comprenait un accord de règlement qui lui notifiait également que les écrans seraient détruits. L'entente de règlement stipulait que Huseby acceptait de ne pas fabriquer, importer, vendre, commercialiser ou traiter de quelque façon que ce soit des produits qui portent atteinte aux marques d'Apple. Elle requérait en sus de ce dernier de payer 27 700 couronnes norvégiennes (2623 euros) pour mettre fin au problème sans passer par un procès.


Face au refus d’Huseby de signer la lettre, Apple a engagé des poursuites en 2018. L’entreprise avait envoyé cinq avocats dans la salle d'audience pour cette affaire.

La question en litige concernait la définition de ce qui fait d’une pièce de rechange une « contrefaçon ». Les écrans achetés par Huseby ont fait l’objet de remise à neuf et n’ont jamais été annoncés comme pièces de rechange officielles d’Apple. Ils ne pouvaient donc être considérés comme des contrefaçons. Les logos Apple à l'écran avaient été repeints pour les rendre invisibles à toute personne faisant usage d’ un iPhone réparé.

En avril 2018, la cour a décidé que, parce que les logos n'étaient pas visibles, la marque de commerce d'Apple n'a pas été violée et Huseby a gagné l'affaire. Faisant suite à un échec devant les tribunaux en 2018, Apple a décidé de poursuivre son action en justice contre le propriétaire de PCCompanet, dont l’activité consiste à réparer des PC cassés ainsi que des appareils mobiles parmi lesquels ceux d’Apple.

Apple a fait appel de cette décision en juin 2019 auprès d’un tribunal norvégien supérieur. La Cour d'appel a jugé en 2019 que les écrans importés étaient des copies illégales. L'affaire a ensuite été portée devant la Cour suprême.

Le 4 juin 2020, Apple a remporté son procès. « C'est une grande victoire pour des entreprises comme Apple qui veulent fermer de petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations. Ils peuvent prétendre que le coût de changer un écran sera le même que d'en acheter un nouveau, donc il n'y a aucune raison de le réparer. Ils entravent la concurrence et créent une situation de monopole », avait-il regretté.

Huseby a pris un risque considérable de porter cette affaire jusqu'à sa Cour suprême, là où d'autres entreprises dans la même situation ont cédé face à Apple afin d'éviter des procès et des frais juridiques considérables.

Il a reçu 10 000 € de dons en participation collective émis par des centaines de donateurs de Norvège, d'Europe et du reste du monde. Après avoir payé des honoraires pour le recours, il restait le paiement de sa propre équipe juridique en sus de 23 000 € (à verser à Apple) à assurer.

Ces difficultés pour les consommateurs de jouir de façon totale du matériel dont ils ont fait l’acquisition ont mené à la création du mouvement Right To Repair. Ce dernier soutient l’introduction et l’adoption d’un projet de loi américain baptisé Fair Repair Act. Le Fair Repair Act exige des fabricants de mettre à la disposition du public des informations de diagnostics et de réparation de leurs appareils ou machines. En vertu de cette loi, les fabricants d’électronique n’auront plus le droit de verrouiller les logiciels de leurs appareils pour empêcher les réparations indépendantes. Elles auront aussi l’obligation de vendre des pièces de rechange et des outils au grand public.

En 2017, l’US Copyright Office a suggéré au gouvernement des États-Unis d’aller dans le sens du mouvement Right To Repair en adoptant des mesures pour légaliser et vulgariser définitivement la réparation de tous les appareils électroniques du consommateur, même si cela implique de pirater le logiciel du produit. La bataille se poursuit puisque les entreprises technologiques concernées par lesdits développements font du lobbying pour contrer le Fair Repair Act.


Depuis juin 2020, un « indice de réparabilité » est entré en vigueur en France. L’objectf : substituer le modèle économique qui repose sur la quasi obligation des consommateurs à acquérir de nouveaux appareils alors que les anciens sont encore fonctionnels. L’indice de réparabilité va ainsi participer à l’allongement de la durée de vie des appareils et ainsi induire l’économie de la consommation de ressources premières et l’émission de gaz à effet de serre. L’initiative s’inscrit en droite ligne avec un vote du Parlement européen en faveur du droit à la réparation.


Sources : repair EU, repair US

Et vous ?

Que vous inspire le cas Huseby ?

Que pensez-vous de toutes ces mesures prises en faveur du droit à la réparation ? Quelles sont les plus pertinentes ?

Voir aussi :

Avec son Programme de Réparations indépendantes, Apple se réserve le droit de faire un audit des ateliers de réparation et demander le nom et l'adresse des clients

Un nouveau logiciel propriétaire d'Apple empêche la réparation des iMac Pro et MacBook Pro 2018 par des ateliers indépendants

L'UE adopte des lois qui obligent les fabricants à rendre certains appareils plus faciles à réparer et plus durables à partir de 2021

Les législateurs européens proposent un "Fair Repair Act" pour les mobiles et les ordinateurs portables, qui obligerait les entreprises technologiques à repenser la conception de ces appareils

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Avatar de defZero
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 22:13
Que vous inspire le cas Huseby ?

La "justice" ne l'est que de nom au vu des résultats.
C'est quand même évident que la "justice" dans ce genre d'affaire va quasi-systématiquement dans le sens du plus riche.

Que pensez-vous de toutes ces mesures prises en faveur du droit à la réparation ? Quelles sont les plus pertinentes ?

Dire que depuis les années 50 et au moins jusqu'aux années 90, ce qui ne pouvait pas être réparé ne ce vendaient pas, tout simplement parce que c'était une évidence pour tout le monde.
Maintenant on nous oblige (allez vivre sans smartphone, pc, voiture ...etc) a acquérir des bien qu'il nous est impossible d'entretenir et de réparer nous même, c'est juste aberrent.

Bonjour,
Droit à la réparation, oui ! Droit au bidouillage (logiciel / matériel), je suis moins d'accord surtout si une loi était étendue aux voitures.

J'imagine déjà le massacre si quelqu'un avait l'idée de pirater le firmware et de retirer (volontairement ou pas) des parties logiciels concernant la sécurité... plus d'ABS, bug avec la direction assistée, etc

Le danger il est là car le fabricant, lui, fait certifier la sureté de son hard et de son soft.
Vincent PETIT
Déjà, pourquoi les parties sécurité seraient elle reprogrammable (ROM vs EEPROM) puisqu'elles ne changent pas ?

Ensuite, suis-je le seule à "bidouiller" (n'étant pas un "pro" mes freins pour changer mes plaquettes, mes disques ou mes tambours quand le besoin sans fait sentir ?
Ou même à faire mes vidanges et autres joyeusetés qui maintenant nécessite de "hacker" sa voiture pour réinitialiser les compteurs d'entretient, sinon alerte sur le tableau de bord et contrôle technique impossible ?
Je ne croit pas .

Sachant que dans les voiture "moderne" vous ne pouvez déjà pas "bidouiller" la partie infotainment donc rien à voir avec la sécurité, sans réduire drastiquement les fonctionnalités de votre BSI (ou du moins l'affichage normale des informations de votre console centrale), ce qui est totalement dû au lock-in des fabriquant et qui ne ce justifie en rien (c'est beau d'avoir des connecteurs ISO et des emplacements DIN, si c'est pour ne pas pouvoir changer sont autoradio sans "bricoler" par ce que les fabriquant décide de ne pas respecter des normes qu'ils ont eux même rédigé ).

Mais plus généralement, j'estime que c'est de la responsabilité de chacun de s'assurer de ne pas être un danger pour les autres ou pour sois même.
Donc "bidouiller" pour continuer d'utiliser sont véhicule dans leurs plages d'utilisation, comme c'est le cas aves les fermier présenter, je considère que c'est tout à fait normale, si les fabriquant ne leurs en donne pas les moyens.
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Avatar de forthx
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 10:08
Que vous inspire le cas Huseby ?
La marque a la pomme (interdite) est réputé pour son intransigeance sur son branding et ses réparation. Il a joué avec le feu ...
Je trouve cependant l'issue de cette histoire décevante et injuste.

Que pensez-vous de toutes ces mesures prises en faveur du droit à la réparaion ? Quelles sont les plus pertinentes ?
C'est une bonne chose, les réparateur et bidouilleur ce n'est pas une grosse communauté, ce n'est pas évident de se faire entendre.
Je pense que c'est plutôt bon écologiquement de limiter la consommation et être capable de réparer.
mais ca ne va pas dans le sens de l'économie mondiale

Je dirait volontiers que les fermier devrais arrêter d'acheter chez john deere au vu des déconvenues potentiel.
Le firmware hacké doit être considéré comme un palliatif lorsque c'est trop tard et que l'achat est fait.
Mais ca serait trop facile : je n'ai pas besoin de tracteur et je ne suis pas a leur place. Ce n'est pas toujours possible.

Donc même si je n'aime pas trop qu'on prenne des mesures pour tout, dans ce cas, ca me parait pas mal.
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Avatar de cdubet
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 18/02/2021 à 9:05
La plupart des objets sont maintenant connecté a internet (et la tendance est telle que d ici 10 ans quasiment tout le sera)
Si le fabriquant decide un jour d arreter le support d un produit et donc de couper le serveur ou se connectent lesdits objets, ceux ci vont tout simplement ne plus servir a rien
C est pas de la science fiction, c est arrive a avec des thermostats "intelligent" NEST que google avait racheté. plus de support -> bon pour la poubelle

Donc vous achetez quelque chose mais c est le fabriquant qui decide si vous avez le droit de vous en servir et quand et comment.
Bref l objet ne vous appartient pas vraiment (surtout si comme chez Tesla ils peuvent ajouter/enlever des fonctions a distance)
6  0 
Avatar de Kelfo
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 11:12
Citation Envoyé par Wotan Voir le message
Je ne comprends pas très bien; que cherche à faire un agriculteur qui pirate les firmwares de son tracteur ?
Pour changer une pièce électronique ou faire des modifications dessus, le même principe que sur les voitures.
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Avatar de archqt
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 19:07
Pour ceux qui se posent la question. Il y avait une émission sur l’obsolescence programmée et on parlait de ces tracteurs + des imprimantes qui se bloquent à 20 000 copies (et hop remise à jour du firmware et ça remarche).
Quand une pièce est cassée, quand ils font une vidange, qu'ils ajoutent un nouvel outil...ils doivent mettre à jour le logiciel pour dire que c'est réparé ou modifié. Et ça ils ne peuvent pas le faire eux mêmes.
Dans le reportage un fermier expliquait qu'une panne pendant les moissons l'empêchait de couper le blé, et qu'ils ne pouvaient pas attendre 5 jours que je réparateur agrée viennent réparer son tracteur alors que lui pouvait le faire en 2H. Il risquait de perdre sa moisson (orage...).

Du coup ils avaient trouvé un "hack" venant de Russie il me semble.
5  0 
Avatar de Madmac
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 21:31
Vincent PETIT

Le "bidouillage" n'est pas aussi intrusif que tu sembles le penser. Dans la majorité des cas, les pannes de tracteurs sont attribuables à des problèmes de capteurs. Et cela se produit très souvent parce qu'un tracteur est exposé à la boue, la poussière, la paille, la pluie et parfois la neige. Et pour la plupart des marques de voiture, il existe des outils de diagnostiques qui te permettent d'identifier le capteur défectueux. Par contre, les fabricants de tracteur refusent de vendre ces outils et même de fournir des informations sur les codes d'erreurs généré par l'ordinateur de bord de ces tracteurs. Ce qui est particulièrement problématique, car certains tracteurs ont maintenant presque la taille d'une petite maison. Ce qui fait que le tracteur doit-être partiellement démonté, si le capteur empêche le fonctionnement du moteur.
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Avatar de Vincent PETIT
Modérateur https://www.developpez.com
Le 11/02/2021 à 21:59
Bonjour,
Oui j'ai quelques infos, pas tout car j'étais en plein dedans mais plus côté hardware.

Je donne la version courte : Tous les secteurs de marché doivent répondre à des normes mais ceux là ; Oil&Gas (là où j'étais), train, défense, voiture, aéronautique, médicale, nucléaire, ... encore plus que les autres (en gros dès que ça touche à la sécurité des gens)

La norme internationale qui régit ça c'est la 61508 https://fr.wikipedia.org/wiki/CEI_61508 qui réclame une certification.



Pour les voitures on parle de ASIL, pour le médical c'est CLASS A B C, il y a SSIL pour les trains ou encore LEVEL en défense mais tout ça c'est presque équivalent.

On trouve des formations, ex https://www.isit.fr/uploads/files/pr...0005-61508.pdf (moi c'était un autre organisme) et ensuite ça se complique.

Au niveau logiciel, on est parfois obligé d'utiliser le langage préconisé dans la norme, le cycle de développement (souvent en V) doit être rigoureusement respecté et on doit le prouver à l'aide d'outils parfois eux même certifiés, les tests doivent coller avec l'arbre des défaillances/mode dégradée/autodiagnostique préalablement créer avec une AMDEC ou autre. Il faut faire des tests statiques et dynamique du code, bref en gros il faut démonter le déterminisme et prouver que si quelque chose déconne, le système est quand même sûr. On peut se retrouver avec un processeur qui en surveille un autre quand on fait de la redondance pour gagner en sûreté. En hardware c'est du costaud aussi.

Ensuite on se fait certifier par un labo officiel comme celui où mon entreprise allait https://www.tuv.com/world/en/functio...ification.html

Et on peut vendre un produit (voiture, train, appareil médical) avec l'homologation requise pour le marché. Voir l'avant dernière page, tout en bas du tableau https://www.teledynegasandflamedetec...V2_8pA4Bro.pdf

On pourrait croire que c'est inutile mais pas du tout, tout ce qui est demandé permet d'atteindre une fiabilité "statistique" très très élevée.
4  0 
Avatar de Vincent PETIT
Modérateur https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 14:24
Bonjour,
Droit à la réparation, oui ! Droit au bidouillage (logiciel / matériel), je suis moins d'accord surtout si une loi était étendue aux voitures.

J'imagine déjà le massacre si quelqu'un avait l'idée de pirater le firmware et de retirer (volontairement ou pas) des parties logiciels concernant la sécurité... plus d'ABS, bug avec la direction assistée, etc

Le danger il est là car le fabricant, lui, fait certifier la sureté de son hard et de son soft.
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Avatar de pemmore
Membre actif https://www.developpez.com
Le 18/02/2021 à 10:34
c'est un problème de société, si vous n'êtes pas propriétaire parce que vous n'avez pas accès à toutes les données de votre objet, il faut y aller franchement et établir un contrat de location, le loueur devenant responsable de sa maintenance et sa mise à jour.
Pour cette histoire de tracteur c'est dans le fond totalement illégal, 200000 € c'est une petite somme, ça peut aller largement plus loin dans du très spécialisé.
Mais nous aussi ça peut nous arriver, votre voiture de haut de gamme a 10/15 ans (histoire vécue, je n'en dirais pas plus) est en panne de logiciel ou un capteur est mort, peu importe c'est pas mécanique et le concessionnaire du coin estimant que l'engin était trop vieux et n'avait pas à être réparé et vous envoie ballader.
Et cette magnifique bagnole et son V6 turbo capable de frôler 250 km/h, - de 29 s km départ arrêté, sièges cuir chauffants , et des tas d'idioties modernes attend sur le ballast au fond du jardin une fin pas très glorieuse à 170000 km.
La plupart des constructeurs agissent de la même façon, vous êtes propriétaire sans l'être réellement.
Idem pour les squatteurs, ils ont réussi à obtenir des lois pour pouvoir s'approprier des biens ne leur correspondant pas, faut le dire franchement: vous êtes propriétaires sans l'être réellement ce qui fait qu'un individu peut s'en saisir, dans ce cas on assume, fin de la taxe foncière et d'habitation et autres vacheries. Tu parles que la loi Dalloz aurait vite fait de sauter.
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Avatar de Canvas
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 10/02/2021 à 18:43
Ironie de l'histoire, les fermiers américains piratent leur tracteur avec des firmware ukrainiens.
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