IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Où en est-on avec les voitures, bus et camions entièrement autonomes ? En verra-t-on dans les 5 à 10 prochaines années ?
Ou alors jamais comme prédit par certains experts ?

Le , par Patrick Ruiz

6PARTAGES

3  0 
L’autonomie des véhicules se définit selon des niveaux allant de 0 à 5. Mercedez Benz est devenue la première entreprise automobile à obtenir un certificat de conformité pour véhicules autonomes de niveau 3. Les rapports ont fait état de ce qu’un véhicule Waymo était équipé d’un Advanded Driving Systems de niveau 4 lorsqu’il a écrasé un chien à San Francisco à mi-parcours de l’année. Les débats portent désormais sur la possibilité de l’atteinte du stade de véhicules entièrement autonomes, c’est-à-dire, le niveau 5. Là où des experts prédisent que la voiture autonome à 100 % n’existera jamais, certains intervenants leur opposent que Bill Gates lui-même avait déclaré que l’on n’aura jamais besoin d’un ordinateur de plus de 640 kilooctets de mémoire vive.

L’autonomie des véhicules se définit selon des paliers :

  • Niveau 0 : c’est l’automobiliste qui reste maître à bord ;
  • Niveau 1 : l’ordinateur peut intervenir pour gérer la vitesse ou la direction (régulateur de vitesse, alerte distance de sécurité) mais le conducteur garde le contrôle du véhicule ;
  • Niveau 2 : la voiture peut « se conduire » temporairement, en se garant toute seule par exemple (park assist). Le conducteur reste responsable de la conduite ;
  • Niveau 3 : le conducteur peut déléguer la conduite à l’ordinateur dans certaines situations comme les bouchons. La fonction embouteillage du XC 90 de Volvo illustre parfaitement ce niveau. L’ordinateur peut aussi indiquer au conducteur quand il doit reprendre le véhicule en main ;
  • Niveau 4 : plus besoin du conducteur dans certains cas prédéfinis ; le véhicule dépose son conducteur, se gare seul et revient chercher son propriétaire ;
  • Niveau 5 : la voiture est totalement autonome et contrôle toutes les fonctions du véhicule. Le conducteur peut être présent ou non.



Des experts sont d’avis que l’Homme est parti pour rester aux commandes encore longtemps dans la filière automobile

Kyle Vogt, PDG de Cruise, indique que « même dans des décennies vous n’obtiendrez pas de véhicules autonomes à 100 %. » Ce dernier est d’avis que l’assistance à distance va rester sur le long terme. Luc Julia, l’un des inventeurs de l’assistant vocal Siri d’Apple, actuel vice-président innovation de Samsung Monde, et directeur du laboratoire de recherche en IA de Samsung déclare pour sa part que « la voiture autonome n’existera jamais La charge cognitive nécessaire pour la conduite est trop importante pour la confier à une machine. Cela fonctionnera à 98 %, mais il restera toujours 2 % que seul l’humain pourra accomplir. »



Les voitures autonomes sont plus sûres que les conducteurs humains, d’après certains constructeurs automobiles

En août 2023, la California Public Utilities Commission a autorisé Waymo de Google et Cruise de General Motors à commencer à faire payer les clients pour les trajets en taxi sans chauffeur à travers la ville. Waymo et Cruise ont parcouru un total combiné de 8 millions de kilomètres sans chauffeur. Des données publiées par Cruise font état de ce que leurs véhicules sans conducteurs ont largement dépassé les performances d’un conducteur humain moyen sur le premier million de kilomètres parcourus, à San Francisco.



Les deux entreprises ont signalé 102 accidents impliquant des véhicules sans conducteur, mais ces accidents se sont produits sur environ 6 millions de kilomètres de conduite. Cela correspond à un accident tous les 96561 kilomètres, soit environ cinq ans de conduite pour un automobiliste humain.
En avril, Cruise a publié un rapport sur son premier million de kilomètres sans conducteur, signalant 36 accidents. En comparaison, Waymo a signalé 20 accidents pour son premier million de kilomètres sans conducteur.


« Nous sommes incroyablement fiers des nombreuses innovations techniques développées à Cruise qui ont rendu cette réalisation possible, mais nous ne nous contentons pas de construire une technologie de pointe. Nous sommes obsédés par la construction d'un produit sûr, accessible, respectueux de l'environnement et fiable pour les communautés que nous servons. C'est dans cet esprit que nous avons le plaisir de présenter le bilan de sécurité de Cruise au cours du premier million de kilomètres parcourus sans conducteur. Comparés à des conducteurs humains dans un environnement de conduite comparable, nos voitures autonomes ont été impliqués dans : 54 % de collisions en moins dans l'ensemble ; 92 % de collisions en moins en tant que facteur principal ; 73 % de collisions en moins avec un risque significatif de blessure », souligne Cruise.

Il s’agit pour l’essentiel de collisions à faible vitesse qui ne présentent pas de risque sérieux pour la sécurité. Une grande majorité d’entre elles semblent être imputables à l’autre conducteur. C’est particulièrement vrai pour Waymo, dont les plus grosses erreurs de conduite ont consisté à heurter latéralement un chariot de supermarché abandonné et à accrocher le pare-chocs d’une voiture en stationnement alors qu’elle se rangeait sur le trottoir.

Certains analystes affirment que les preuves d’une performance supérieure à celle de l’homme commencent à s’accumuler, en particulier pour Waymo. Il est donc important que les décideurs politiques continuent d’encourager la recherche et le développement dans ce domaine. Le bilan de Cruise n’est pas aussi impressionnant que celui de Waymo, mais il existe des raisons de penser que la technologie de Cruise est à la hauteur d’un conducteur humain, voire meilleure.

En février dernier, Waymo a publié un rapport célébrant son premier million de kilomètres de conduite entièrement sans conducteur, qui s'est principalement déroulé dans la banlieue de Phoenix.

« Waymo a réalisé de nombreuses prouesses mondiales dans l'industrie. Chaque fois que nous ravissons nos conducteurs et que nous remplissons notre mission en toute sécurité, nous sommes les plus fiers. En janvier, nous avons accompli une autre prouesse : nous avons dépassé le million de kilomètres sur les routes publiques sans aucun humain derrière le volant. Pour mettre les choses en perspective, cela équivaut à 40 voyages autour de la Terre, ou à plus de 80 ans de conduite pour l'Américain moyen.Toutefois, ce qui est plus important, c'est notre performance en matière de sécurité au cours de ce million de kilomètres parcourus sans conducteur, qui démontre les avantages des voitures autonomes Waymo en matière de sécurité. Nous partageons aujourd'hui ces données de performance en matière de sécurité à la fois pour reconnaître cette nouvelle étape de notre voyage et pour encourager une plus grande transparence dans l'ensemble de l'industrie », indique Waymo.

Les partisans des voitures autonomes soulignent que ces véhicules ne dépassent jamais la limite de vitesse, le conducteur n’est jamais ivre, ni distrait par son téléphone portable ou par la dispute qu’il a eue avec son conjoint.

Et vous ?

Que pensez-vous des avancées en matière d’intelligence artificielle appliquée à l’automobile ?

Le palier de véhicules autonomes à 100 % pourra-t-il être atteint ?

Voir aussi :

Les conducteurs de Tesla peuvent jouer à des jeux vidéo dans des voitures en mouvement, cette fonctionnalité soulève de nouvelles questions de sécurité liées à la distraction au volant

Le Gouvernement américain demande à Tesla pourquoi les gens peuvent jouer à des jeux vidéo dans des voitures en mouvement, la fonctionnalité fait l'objet d'un examen

Autopilot de Tesla peut être "facilement" trompé pour fonctionner sans personne sur le siège du conducteur, selon Consumer Reports, mais « vous ne devriez pas essayer ça »

Tesla doit désormais signaler les accidents liés à son Autopilot au gouvernement ou s'exposer à des amendes, d'après une décision de l'agence fédérale chargée de la sécurité routière

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !