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La ville de New York est prête à autoriser les entreprises à tester les robotaxis sur ses routes, mais ils devront être déployés avec un chauffeur de sécurité derrière le volant

Le , par Mathis Lucas

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La ville de New York a annoncé cette semaine une initiative qui vise à autoriser les entreprises de voitures autonomes à tester leurs robotaxis sur ses routes. Mais l'une des conditions principales imposées par la ville pour obtenir une autorisation est la suivante : un conducteur de sécurité humain doit toujours être assis derrière le volant. Ce dernier doit être prêt à prendre le contrôle du véhicule à tout moment. Cette mesure de sécurité vise à réduire le risque d'accidents et d'autres problèmes de circulation. L'annonce intervient alors que Cruise connaît un revers à San Francisco et que les résidents de la ville deviennent de plus en plus hostiles aux voitures autonomes.

Les entreprises de voitures autonomes se sont multipliées pendant la dernière décennie et les besoins de réaliser des tests se font davantage ressentir. Cependant, les voitures autonomes actuelles sont peu sûres et sujettes à des manœuvres imprévisibles qui peuvent s'avérer dangereuses pour les autres usagers de la route, y compris les piétons. Les entreprises comme Waymo, filiale d'Alphabet, et Cruise, filiale de General Motors, se sont tournées dans un premier temps vers la ville de San Francisco pour tester leurs robotaxis. Mais la ville a commencé à durcir ces règles en raison de problèmes de sécurité liés à ces voitures.

Alors que San Francisco continue de se débattre avec les défis posés par les robotaxis, la ville de New York vient d'ouvrir la voie à un programme de test des voitures autonomes sur ses routes. Elle a annoncé cette semaine qu'elle est prête à autoriser les robotaxis sur ses routes, mais que les entreprises doivent se respecter des exigences strictes. L'une des principales conditions pour qu'une entreprise obtienne une autorisation est qu'elle accepte de déployer ses robotaxis avec un conducteur de sécurité humain derrière le volant. Les autorités de la ville ont déclaré que cette exigence permet de garantir la sécurité sur les routes.


D'après elles, ce "programme d'autorisation rigoureux" garantira que les candidats sont prêts à tester leur technologie dans l'environnement urbain le plus difficile du pays, en toute sécurité et de manière efficace. « Cette technologie va arriver, que nous le voulions ou non. C'est pourquoi nous allons nous assurer que tout se passe bien », a déclaré le maire Eric Adams. La présence d'un être humain au volant n'est pas la seule exigence. Dans un premier temps, la ville n'approuvera que les entreprises qui ont déjà testé des véhicules autonomes dans d'autres villes. Les candidats doivent présenter les résultats de ces essais.

Toutes les données doivent inclure des détails sur les accidents et le nombre de fois où un conducteur humain a pris le contrôle du véhicule. En outre, les entreprises qui souhaitent déployer des robotaxis sur les routes de New York devront obtenir un permis du département des véhicules à moteur de l'État. Quant à l'homme derrière le volant, les entreprises devront informer la ville de la manière dont les conducteurs sont recrutés et formés. Elles doivent expliquer la manière dont l'opérateur compensera toute limitation ou défaillance du système audiovisuel et interviendra de manière proactive pour éviter les accidents potentiels".

Enfin, les robotaxis devront respecter toutes les règles du code de la route et de la réglementation des trottoirs à New York. On ne sait pas exactement quels opérateurs de robotaxis pourraient vouloir déployer des flottes à New York. Des entreprises comme Waymo et Cruise sont des candidats probables, compte tenu de leurs expériences avec les voitures autonomes à San Francisco. Waymo et Cruise ont toutes deux dû faire face à des accidents lors de leurs tests de voitures autonomes. Une voiture de Waymo a récemment heurté un cycliste, tandis qu'un véhicule de Cruise a traîné un piéton sur plus de 6 mètres jusqu'au trottoir.

Les rapports d'enquêtes menées par les autorités de San Francisco indiquent également que les robotaxis, sans un chauffeur de sécurité derrière le volant, peuvent interférer avec la circulation. Cela expliquerait pourquoi la ville de New York souhaite mettre en œuvre le programme de robotaxis avec un chauffeur de sécurité derrière le volant et des règles plus strictes. Ces précautions devraient permettre de réduire le risque d'accidents ou de blocage des routes et des transports publics et d'urgence. Bien sûr, toutes ces réglementations ne peuvent pas éliminer complètement les risques liés à l'exploitation de voitures autonomes.

Alors que d'autres États sont devenus des centres d'essais pour les robotaxis, New York est un peu "une ville fantôme". Cela pourrait s'expliquer en partie par les règles strictes en vigueur dans l'État. Ils imposent notamment aux conducteurs de sécurité de garder les mains sur le volant à tout moment. À l'origine, la loi de l'État exigeait une escorte policière, mais un renouvellement de la loi il y a plusieurs années a supprimé cette disposition.

En 2017, Cruise a annoncé son intention de tester ses véhicules autonomes dans le sud de Manhattan, mais ces projets ont ensuite été abandonnés sans que l'on sache vraiment pourquoi. Optimus Ride, basé à Boston, a testé des navettes autonomes à Brooklyn, mais uniquement sur des routes privées. Mobileye, une division d'Intel, a testé quelques véhicules dans la ville. Et Waymo a déclaré qu'il apporterait ses véhicules à conduite manuelle à des fins de cartographie.

Les constructeurs automobiles et les entreprises technologiques qui testent les véhicules autonomes ont tendance à se tourner vers des États où les réglementations sont plus favorables (comme l'Arizona et le Texas) ou vers des endroits plus proches de leur siège social (comme la Californie). New York n'est ni l'un ni l'autre, mais elle représente l'un des plus grands marchés de taxis au monde et constitue donc une cible toute désignée pour les entreprises de robotaxis.

« Les données collectées sur les essais des robotaxis seront éventuellement disponibles sur le portail Open Data », a déclaré un porte-parole du maire de New York. Dans le cadre du processus de candidature, le département des transports de la ville examinera les demandes des candidats de ne pas divulguer certaines données pour des raisons de confidentialité.

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