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Des humanoïdes ? Non, merci. La plupart des pays du G7 ne sont pas à l'aise avec les robots les plus avancés,
D'après un sondage de United Robotics

Le , par Patrick Ruiz

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La plupart des pays du G7 ont des sentiments mitigés à l'égard des robots, selon une enquête menée par United Robotics auprès de près de 8 000 personnes aux États-Unis, en France, au Canada, en Italie et en Allemagne. C’est ce qui ressort des résultats d’un récent sondage de United Robotics.

La crainte la plus répandue dans tous les pays étudiés est d'être remplacé d'une manière ou d'une autre par un robot. Près de 80 % des personnes interrogées craignent qu'ils ne suppriment des emplois, tandis que 71 % pensent que les robots pourraient tout aussi bien prendre le rôle de l'homme dans les interactions sociales.

Les craintes de remplacement se reflètent également dans l'apparence que les gens souhaitent donner aux robots. En moyenne, 60 % des personnes interrogées dans les cinq pays ne sont pas à l'aise avec les androïdes et ne veulent pas que les robots ressemblent à des êtres humains, ni même qu'ils aient des traits humains tels que des membres ou un visage.

Le PDG de United Robotics explique à ce propos que « beaucoup de choses sont liées à la culture pop et à la science-fiction, qui ont imaginé le rôle des robots dans la société sans comprendre la technologie ou l'impact que les robots peuvent avoir sur la vie professionnelle quotidienne. »

« Pour United Robotics Group, les robots ne remplaceront jamais les humains, mais ils deviendront nécessaires sur le lieu de travail pour répondre aux changements démographiques et aux attentes de la main-d'œuvre. L'essence de notre vision est que les robots sur le lieu de travail permettront aux humains de se concentrer sur des tâches à haute valeur ajoutée telles que l'analyse et les soins, qu'un robot ne peut pas remplacer. L'idée des robots de service sur le lieu de travail est de décharger les humains des tâches fastidieuses et chronophages, qui peuvent aussi parfois être dangereuses pour la santé (comme le port de charges lourdes), afin de rendre le travail plus agréable », ajoute-t-il.

Les robots ne sont pas les bienvenus dans les écoles primaires

La préférence générale va aux machines dont le fonctionnement (79 %) et l'apprentissage (63,4 %) dépendent directement de l'homme. L'utilisation de robots pour développer l'IA est massivement rejetée (65,4 %).

De même, en Allemagne et en France, la majorité des personnes interrogées ne souhaitent pas bénéficier de la protection des robots.

Les États-Unis sont le seul pays favorable à l'introduction de robots dans les écoles primaires et les crèches, avec 51 %. Le Canada, l'Italie, la France et l'Allemagne, en particulier (68 %), rejettent cette idée.

Les robots sont les bienvenus dans les domaines de la santé, de la science et de l'exploration

D'un autre côté, les gens semblent plutôt favorables à une utilisation accrue des robots dans les secteurs où ils sont déjà bien implantés. Par exemple, dans les secteurs industriel et numérique, ainsi que dans la recherche en santé, notamment pour l'étude des virus et de l'ADN.

Le développement des robots est en sus bien accueilli dans des domaines tels que l'agriculture et les transports, et d'une manière générale lorsqu'ils peuvent faciliter la vie de l'homme sans la dominer.

L'aide apportée par les robots dans l'exploration de l'espace et des fonds marins est également perçue de manière positive, dans l'ensemble.

« Il est de plus en plus nécessaire de faire fonctionner les laboratoires et les hôpitaux 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et de répondre à une demande de santé critique », souligne le PDG de United Robotics.

La plupart des gens n'en savent toujours pas assez sur les robots

Les inquiétudes à l'égard des robots se reflètent dans les réponses à la question suivante : « Les robots apporteront-ils plus d'avantages ou de risques à la société dans son ensemble ? Les robots apporteront-ils plus d'avantages ou de risques à la société dans son ensemble ? »

La grande majorité n'est pas sûre et pense qu'il y a autant d'avantages que de risques. La France semble être le pays le plus sceptique, avec le pourcentage le plus élevé de personnes ayant un avis négatif sur la question (28 %).

Les États-Unis sont le pays le plus polarisé (33 % d'opinions positives contre 25 % d'opinions négatives), tandis que l'Italie est le pays le plus optimiste quant à l'apport des robots à la société (34 %).

Grosso modo, seules 40 % des personnes interrogées se déclarent suffisamment informées sur l'évolution des robots.

« la méconnaissance provient de deux sources : d'une part, la fonction imaginative que nous pouvons attribuer aux robots et, d'autre part, le fait que les robots sur le lieu de travail sont encore une nouveauté. "Nous pouvons comparer cela à l'introduction des ordinateurs ou même des smartphones il y a plusieurs années - il y a un fossé entre les générations qui sont entrées sur le marché du travail avant ces outils et les générations qui utilisent les ordinateurs ou l'internet depuis l'école primaire". Une introduction et une interaction précoces avec ces technologies ne pourront que contribuer à une meilleure compréhension et acceptation des robots sur le lieu de travail », ajoute le PDG de United Robotics.

Source : United Robotics

Et vous ?

Ces chiffres sont-ils cohérents avec la réalité dont vous êtes au fait à propos de la perception des robots dans votre pays ?
Pensez-vous que les avantages économiques de l’utilisation de robots humanoïdes l’emportent sur les préoccupations liées à l’emploi ?
Comment les entreprises devraient-elles équilibrer l’efficacité opérationnelle et le bien-être des employés lorsqu’elles adoptent des technologies automatisées ?
Quelles mesures devraient être prises pour garantir que les travailleurs ne soient pas laissés pour compte dans un monde de plus en plus automatisé ?
En tant que consommateurs, seriez-vous prêt à payer un peu plus cher pour des produits fabriqués par des travailleurs humains plutôt que par des robots ?

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Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 17/04/2024 à 11:06
Mon sentiment est que la population n'est pas prêt à l'avènement des robots, si ceux-ci nous sont imposés pour des raisons démographiques ou économiques. Il suffit de faire le parallèle avec l'immigration et vous aurez la réponse. Il va de soi que des pans économiques vont être robotisés pour des questions de performances ou de sécurités, mais cela ne pourra pas se faire partout car la déshumanisation n'est pas la solution à quoi que ce soit. Tant qu'il faudra un contact humain, le mieux encore est que cela se fasse avec un humain, au lieu comme disent les américains dans les films avec "un grille pain".

Je suis entièrement d'accord que le robot ne doit pas avoir un aspect humain sinon il y aura une confusion dans l'esprit des jeunes enfants, qui les auront toujours connus. Pas de robots à l'école jusqu'à la terminale, sauf si le futur métier l'exige. Pas de robots dans tout ce qui est relation humaine. Inversement, mettre des robots dans des métiers qui sont dégradants ou qui demande une attention soutenue, voire une performance 24/24.

Dans des films, on voit des robots faire les courses, promener les animaux domestiques, faire le ménage, la cuisine ... Je pense que le robot va devenir un ustensile ménager pour faciliter la vie quotidienne. Inversement, le robot policier ne sera pas du tout accepter.

Si l'on veut que les robots soient acceptés, il faut créer un besoin et non l'imposer.

L'exemple de la voiture électrique est assez caractéristique de cette problématique. On nous l'impose soi-disant pour des raisons écologiques alors qu'elle va engendrer des problèmes que nous ne sauront pas résoudre à court terme, comme les terres rares, les centrales électriques, les bornes d'alimentations, la pollution engendrée par la fabrication des batteries, ses performances car 400km ce n'est pas ce que l'on attend d'une telle voiture, ... Dans un reportage, il est dit que les gens qui veulent louer une voiture préfèrent la voiture thermique plutôt que l'électrique. De plus, l'état impose au location de voitures, un quota de voitures électriques. En Allemagne, la voiture électrique est rejeté !
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Avatar de totozor
Membre expert https://www.developpez.com
Le 17/04/2024 à 8:28
Citation Envoyé par Patrick Ruiz Voir le message
Des humanoïdes ? Non, merci. La plupart des pays du G7 ne sont pas à l'aise avec les robots les plus avancés
La plupart des habitants du G7 ne sont pas à l'aise avec les robots les plus avancés mais leurs gouvernements les fantasment probablement.
Le PDG de United Robotics explique à ce propos que « beaucoup de choses sont liées à la culture pop et à la science-fiction, qui ont imaginé le rôle des robots dans la société sans comprendre la technologie ou l'impact que les robots peuvent avoir sur la vie professionnelle quotidienne. »
Il n'a pas complètement tort mais il oublie les études qui disent que 99% des métiers seront remplacés par des robots, les patrons qui affirment que ce sera le cas etc...
Nous ne sommes plus au stade des livres et films qui mettent en scène des robots qui remplacent les humains, nous sommes au moment où certains disent que ça arrivera dans quelques années.
[...]L'essence de notre vision est que les robots sur le lieu de travail permettront aux humains de se concentrer sur des tâches à haute valeur ajoutée telles que l'analyse et les soins, qu'un robot ne peut pas remplacer.
C'est assez marrant parce que la santé est l'un des secteurs régulièrement évoqué pour le remplacement.
Ces chiffres sont-ils cohérents avec la réalité dont vous êtes au fait à propos de la perception des robots dans votre pays ?
Dans mon entourage professionnel voici les profils marquants:
Le fan de SF enthousiaste qui voit son fantasme se concrétiser
Le fan de SF craintif qui voit ses craintes se concrétiser
L'opérateur qui a peur de perdre son boulot
L'opérateur pas mécontent d'imaginer qu'un robot va se péter le dos à sa place
et l'immense majorité qui s'en fout pas mal
Pensez-vous que les avantages économiques de l’utilisation de robots humanoïdes l’emportent sur les préoccupations liées à l’emploi ?
Mon intime conviction est que le robot humanoïde est un argument marketing.
La forme humanoïde est adaptable mais peu optimisée pour des taches.
Le robot industriellement idéal est celui qui à la forme la plus efficace pour sa fonction.
Si en tant qu'industriel tu veux robotiser ta production alors il faut la repenser autour des robots plutôt que de remplacer des personnes par des robots qui leur ressemblent.
Mais si tu es un industriel n'oublie pas la facilité à communiquer avec les personnes.
Comment les entreprises devraient-elles équilibrer l’efficacité opérationnelle et le bien-être des employés lorsqu’elles adoptent des technologies automatisées ?
Les taches dangereuses (porter des charges lourdes, travail dans les fours, bains etc) devraient être assurées par des robots parce qu'elles détruisent les corps plus ou moins rapidement.
Les taches de transports peuvent être assurées par des robots à condition que l'environnement leur soit réservé. Comment réagira-t-on quand Gérard s'est fait détruire le pied par un transpalette robotisé?
Ou quand Marcel s'est pris un bloc de 50kg sur la tête?
Quelles mesures devraient être prises pour garantir que les travailleurs ne soient pas laissés pour compte dans un monde de plus en plus automatisé ?
Pose-t-on la bonne question?
Si on veut révolutionner la société alors il faut vraiment le faire. Et ne doit on pas prévoir un société où certains n'ont pas besoin de travailler? (Comment ça certains vivent dans des villas et ne travaillent pas déjà aujourd'hui?)
En tant que consommateurs, seriez-vous prêt à payer un peu plus cher pour des produits fabriqués par des travailleurs humains plutôt que par des robots ?
La question est encore mal posée.
Dans quelle conditions vivent les travailleurs humains dont on parle?
Si la question est "seriez-vous prêt à payer un peu plus cher pour des produits fabriqués par des travailleurs humains dans les conditions actuelles (maltraités par leur patron ou leur petit chef avec une garantie de partir à la retraite après leur mort) plutôt que par des robots ?"
Ma réponse est clairement non.

Les robots peuvent à la fois être un vecteur émancipation pour les métiers difficiles qu'un vecteur de précarisation (en mettant robots et personnes en concurrence).
J'aimerais qu'on suive la première piste mais je craint que ça ne soit pas le plan de nos puissants (gouvernement, grands industriels, gros actionnaires).
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