IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Les méga-constellations de satellites telles que Starlink de SpaceX pourraient endommager la couche d'ozone protectrice de la Terre lorsqu'ils seront désorbités
Selon une étude

Le , par Stéphane le calme

5PARTAGES

14  0 
Des constellations de satellites de grande envergure, telles que Starlink de SpaceX, émettent d’importantes quantités de gaz d’oxyde d’aluminium dans l’atmosphère, ce qui pourrait appauvrir la couche d’ozone. C’est ce que révèle une étude publiée la semaine dernière dans le journal Geophysical Research Letters.

Lorsque les vieux satellites tombent dans l'atmosphère terrestre et brûlent, ils laissent derrière eux de minuscules particules d'oxyde d'aluminium qui rongent la couche d'ozone protectrice de la Terre. Une nouvelle étude révèle que ces oxydes ont été multipliés par 8 entre 2016 et 2022 et qu'ils continueront à s'accumuler à mesure que le nombre de satellites en orbite basse montera en flèche.

Le protocole de Montréal de 1987 a réglementé avec succès les CFC nuisibles à la couche d'ozone, réduisant ainsi le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique, qui devrait se résorber dans les cinquante années à venir. Mais la croissance imprévue des oxydes d'aluminium pourrait mettre un frein à la réussite de la protection de la couche d'ozone dans les décennies à venir. Pour mémoire, les chlorofluorocarbures ou CFC sont une sous-classe de gaz fluorés, eux-mêmes faisant partie de la famille des halogénoalcanes. Ce sont des gaz composés dérivés des alcanes, où tous les atomes d’hydrogène ont été substitués par des atomes de chlore et de fluor


Sur les 8 100 objets en orbite terrestre basse, 6 000 sont des satellites Starlink lancés ces dernières années.

La demande de couverture internet mondiale entraîne une augmentation rapide des lancements de petits essaims de satellites de communication. SpaceX est le chef de file de cette entreprise, avec l'autorisation de lancer 12 000 satellites Starlink supplémentaires et jusqu'à 42 000 prévus. Amazon et d'autres entreprises du monde entier prévoient également des constellations allant de 3 000 à 13 000 satellites, selon les auteurs de l'étude.

Les satellites Internet en orbite terrestre basse ont une durée de vie courte, d'environ cinq ans. Les entreprises doivent alors lancer des satellites de remplacement pour maintenir le service Internet, poursuivant ainsi un cycle d'obsolescence planifiée et de pollution non planifiée : les oxydes d'aluminium déclenchent des réactions chimiques qui détruisent l'ozone stratosphérique, qui protège la Terre des rayons UV nocifs.

Les oxydes d'aluminium déclenchent des réactions chimiques qui détruisent l'ozone stratosphérique, qui protège la Terre des rayons UV nocifs. Les oxydes ne réagissent pas chimiquement avec les molécules d'ozone, mais déclenchent des réactions destructrices entre l'ozone et le chlore qui appauvrissent la couche d'ozone. Comme les oxydes d'aluminium ne sont pas consommés par ces réactions chimiques, ils peuvent continuer à détruire molécule d'ozone après molécule d'ozone pendant des décennies en dérivant dans la stratosphère.

Pourtant, peu d'attention a été accordée aux polluants formés lorsque les satellites tombent dans la haute atmosphère et brûlent. Les études antérieures sur la pollution des satellites se sont surtout concentrées sur les conséquences de la propulsion d'un véhicule de lancement dans l'espace, telles que le rejet de carburant pour fusée. La nouvelle étude, réalisée par une équipe de chercheurs de la Viterbi School of Engineering de l'université de Californie du Sud, constitue la première estimation réaliste de l'ampleur de cette pollution à longue durée de vie dans la haute atmosphère, ont déclaré les auteurs.

« Ce n'est que depuis quelques années que l'on commence à penser que cela pourrait devenir un problème », a déclaré Joseph Wang, chercheur en astronautique à l'université de Californie du Sud et auteur correspondant de la nouvelle étude. « Nous avons été l'une des premières équipes à examiner les implications de ces faits ».

L'étude a été publiée dans le journal de l'AGU Geophysical Research Letters, une revue à accès libre qui publie des rapports à fort impact, de format court, avec des implications immédiates couvrant toutes les sciences de la Terre et de l'espace.

Une menace silencieuse

Étant donné qu'il est impossible de collecter des données à partir d'un engin spatial en train de brûler, les études précédentes utilisaient des analyses de micrométéorites pour estimer la pollution potentielle. Mais les micrométéorites contiennent très peu d'aluminium, le métal qui représente 15 à 40 % de la masse de la plupart des satellites, de sorte que ces estimations ne s'appliquaient pas bien aux nouveaux satellites « en essaim ».

Pour se faire une idée plus précise de la pollution due à la rentrée des satellites, les chercheurs ont modélisé la composition chimique et les liaisons entre les matériaux des satellites, qui interagissent aux niveaux moléculaire et atomique. Les résultats ont permis aux chercheurs de comprendre comment les matériaux se modifient en fonction de l'apport d'énergie.

En 2022, les satellites rentrant dans l'atmosphère ont augmenté la quantité d'aluminium dans l'atmosphère de 29,5 % par rapport aux niveaux naturels, ont constaté les chercheurs. La modélisation a montré qu'un satellite type de 250 kilogrammes (550 livres) dont 30 % de la masse est constituée d'aluminium génère environ 30 kilogrammes (66 livres) de nanoparticules d'oxyde d'aluminium (d'une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres) lors de sa rentrée dans l'atmosphère. La plupart de ces particules sont créées dans la mésosphère, à 50-85 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre.

L'équipe a ensuite calculé que, compte tenu de la taille des particules, il faudrait jusqu'à 30 ans pour que les oxydes d'aluminium dérivent jusqu'aux altitudes stratosphériques, où se trouvent 90 % de l'ozone terrestre.

Les chercheurs ont estimé que d'ici à ce que les constellations de satellites actuellement prévues soient achevées, 912 tonnes métriques d'aluminium (1 005 tonnes américaines) tomberont chaque année sur Terre. Cela entraînera le rejet dans l'atmosphère d'environ 360 tonnes métriques (397 tonnes américaines) d'oxydes d'aluminium par an, soit une augmentation de 646 % par rapport aux niveaux naturels.

Source : résultats de l'étude

Et vous ?

Quelle est votre opinion sur l’expansion rapide des constellations de satellites ? Pensez-vous que la croissance des satellites est nécessaire pour améliorer la connectivité mondiale ou si elle devrait être plus réglementée ?
Quelles sont les alternatives viables aux constellations de satellites pour fournir une connectivité Internet mondiale ? Quels autres technologies ou infrastructures pourraient répondre à ce besoin sans nuire à l’environnement ?
Comment pouvons-nous équilibrer les avantages de la connectivité Internet avec la protection de la couche d’ozone ? Discutez des compromis nécessaires entre progrès technologique et préservation de l’environnement.
Quelles mesures devraient être prises pour minimiser l’impact environnemental des satellites ? Proposez des solutions concrètes pour réduire les émissions d’oxyde d’aluminium et protéger la couche d’ozone.
Pensez-vous que les entreprises privées devraient être responsables de l’impact environnemental de leurs constellations de satellites ? Explorez la question de la responsabilité et de la régulation dans ce domaine.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 10:23
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Bin voyons tout cet aluminium c'est à cause des satellites Surprenant
D’où vient cet aluminium, dangereux pour la santé ?
N'oubliez pas ! Résister aux extrémistes et aux complotismes !!!!
Il manque la corrélation et le mobile;

En quoi les deux sont liés ?
Pourquoi en répandre ?
2  0 
Avatar de Prox_13
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 11:16
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
Je ne sais pas je ne suis pas encore assez complotiste pour le sachoir.

Ah si, on utilise l'aluminium comme aditif du kérosène pour l'aviation et les fusée depuis plus de 20 ans. C'est le principe de la thermite, mélanger un comburant (l'alu) et carburant pour avoir plus de puissance.

Voir aussi : https://ntrs.nasa.gov/api/citations/...0040084143.pdf

Même pas besoin de chercher du coté du complotisme.
Visiblement le carburant n'est utilisé que depuis 2009 et c'est un carburant pour fusée uniquement
2  0 
Avatar de droggo
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 13:33
Bonjour,
Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
N'oubliez pas ! Résister aux extrémistes et aux complotismes !!!!
C'est sympa de nous prévenir de ne pas lire tes interventions ...
2  0 
Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 11:27
Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
Visiblement le carburant n'est utilisé que depuis 2009 et c'est un carburant pour fusée uniquement
Pour ceux que ça intéresse, il y a cette vidéo que je trouve assez bien faite sur les "premiers" trous dans la couche d'ozone: The Man Who Accidentally Killed The Most People In History
0  0 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 11:55
Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
Visiblement le carburant n'est utilisé que depuis 2009 et c'est un carburant pour fusée uniquement
Je pense que l'aluminium est largement plus utilisé en additif que ce qu'on peut le voir.

Ensuite attention je pense pas qu'on nous en balance par avion ; mais qu'il est largement utilisé en additif et que personne ne s'en vante.

Un article de 2023 :
A new eco-friendly fuel, produced from aluminium, stores more energy than batteries and can be obtained from scrap metal. This recycled energy source would otherwise go to waste and can be used in the transport sector to reduce emissions.
Article de 2017 du MIT "aluminium as a fuel".

Un article Français (2023), qui parle de la même chose, preuve supplémentaire que le procédé est connu depuis belle lurette si l'industriel civil s'en empare.

On retrouve la trace dès 2010 de l'ajout d'aluminium dans le carburant dans la documentation technique d'Exxon.

Donc je constate que depuis le début des années 2000 tout le monde en parle joyeusement dans des articles scientifiques, pour les fusée, les avions et autres mais j'imagine que c'est moi qui me met le doigt dans l'œil, les californiens aussi quand ils mesurent de tel taux en 2013 dans la nature et que sur la même période la maladie Parkinson monte en flèche.

Etre sceptique c'est bien, attendre de devoir voir l'éléphant dans la pièce en plein flagrant délit de proutage dans l'atmosphère pour y croire je pense que ça relève un peu de la bêtise par contre.
1  1 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 10:39
Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
Il manque la corrélation et le mobile;

En quoi les deux sont liés ?
Pourquoi en répandre ?
Je ne sais pas je ne suis pas encore assez complotiste pour le sachoir.

Ah si, on utilise l'aluminium comme aditif du kérosène pour l'aviation et les fusée depuis plus de 20 ans. C'est le principe de la thermite, mélanger un comburant (l'alu) et carburant pour avoir plus de puissance.

Voir aussi : https://ntrs.nasa.gov/api/citations/...0040084143.pdf

Même pas besoin de chercher du coté du complotisme.
0  2 
Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 20/06/2024 à 10:13
Bin voyons tout cet aluminium c'est à cause des satellites Surprenant

D’où vient cet aluminium, dangereux pour la santé ?

La réponse pourrait venir de Californie.

J’avais déjà écrit sur ce blog un article sur les traînées chimiques laissées par les avions, qui parfois quadrillent littéralement le ciel. Cet article était basé sur un colloque au parlement européen, en avril 2013. Mais peu de données chiffrées étaient disponibles pour notre pays.

A l’initiative d’associations locales et nationales, une audition publique par les autorités locales sur le sujet s’est déroulée dans le comté de Shasta, en Californie du nord. Pendant 2 heures et demie à 3 heures, les témoignages de pilotes, d’anciens militaires, de médecins, de météorologistes, de neurologues se sont succédés.

Qu’ont-ils dit ?
Que les traînées de certains avions, celles qui subsistent longtemps, ne sont pas normales.
Que de l’aluminium, du baryum, du strontium et du manganèse y sont présents.
Qu’une analyse de pluie contenait 13.100 µg/l d’aluminium en 2013, alors que normalement cela devrait être zéro, et que c’était 100 dans les années 2000, puis des milliers dans les années 2010. Que dans la neige du mont Shasta, on a trouvé 61.000 µg/l d’aluminium (= 0,061 g/l), soit 4 fois le taux du sol à cet endroit : d’où venait-il, puisqu’il ne pouvait venir du sol ?
Que durant les 5 dernières années, le nombre de patients d’un neurologue de Reading, atteints de la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou de maladies neuro-dégénératives avait été multiplié par quatre.
N'oubliez pas ! Résister aux extrémistes et aux complotismes !!!!
0  3