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La spirale de la fin de Tesla en Europe n'est pas près de s'arrêter. Après un premier trimestre désastreux,
Les ventes de Tesla en Europe se sont encore effondrées en avril

Le , par Bruno

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La spirale de la fin de Tesla en Europe n'est pas près de s'arrêter. Après un premier trimestre désastreux,
les ventes de Tesla en Europe se sont encore effondrées en avril

Tesla, ancien leader incontesté du véhicule électrique, subit un déclin accéléré sur tous ses marchés clés, victime d'une double crise : l'obsolescence de sa gamme face à une concurrence plus innovante et le rejet croissant des dérives médiatiques et politiques de son PDG Elon Musk. Les chiffres de janvier 2025 sont catastrophiques : chute de 13 % aux États-Unis, effondrement en Europe (après des baisses de 81 % en Suède et 59 % en France en 2024), et recul de 11,5 % en Chine, pourtant son dernier marché porteur. Cette tendance généralisée, malgré le restylage du Model Y, révèle une perte de confiance systémique, où l'image toxique de Musk et l'absence de renouveau produit sapent durablement la marque, rendant illusoire toute promesse de rebond pour 2025.

Pourtant, le marché européen des véhicules électriques continue de croître (+23,9 % au premier trimestre 2024), ce qui rend la débâcle de Tesla d’autant plus significative. La chute de sa part de marché (de 2,4 % à 1,3 %) révèle une crise structurelle, où l’absence d’un modèle accessible et l’incertitude autour des projets futuristes (comme le robotaxi) minent toute relance. Alors que les constructeurs européens et chinois capitalisent sur des offres mieux adaptées, Tesla semble prisonnière des errances de son PDG, dont la gestion erratico-mégalomaniaque interroge désormais ouvertement la pertinence du modèle des milliardaires, entrepreneurs. Sans un changement radical de stratégie, la marque risque de sombrer dans l’irrélevance, malgré ses tentatives tardives de séduire un marché qu’elle a contribué à créer… avant de le laisser lui échapper.


Bien que Tesla conserve sa place parmi les leaders mondiaux des véhicules électriques, son influence sur le marché ne cesse de s’effondrer, notamment en Europe. Les consommateurs, désormais confrontés à une offre pléthorique de modèles plus modernes, se détournent de la gamme vieillissante du constructeur. Certains rejettent également l’image toxique d’Elon Musk, dont les polémiques répétées semblent peser sur les ventes.

Les chiffres sont sans appel : en avril, Tesla a enregistré une chute vertigineuse de 81 % en Suède, son plus bas niveau depuis fin 2022. Les Pays-Bas (-73,8 %), le Danemark (-67 %) et la France (-59 %) suivent la même tendance, tandis que le Portugal affiche un recul plus modéré (-33 %). Même le Model Y, pourtant restylé et ancien best-seller, peine à reconquérir les clients européens. Pendant ce temps, le marché du véhicule électrique dans l’UE a progressé de 23,9 % au premier trimestre 2024, alors que Tesla y a vu ses livraisons s’effondrer de 45 %. Sa part de marché s’est réduite comme une peau de chagrin, passant de 2,4 % à 1,3 % sur la même période.

Le recul n’épargne pas les autres régions : dans l’UE élargie (incluant le Royaume-Uni et l’AELE), les ventes ont chuté de 37,3 %, alors que le secteur progressait de 28 %. Aux États-Unis, la baisse est moins marquée (-8,6 %), mais contraste avec la croissance globale du marché (+11,4 %). Ces mauvais résultats s’inscrivent dans une tendance inquiétante : en 2023, Tesla avait déjà subi une baisse de 13 % de ses livraisons mondiales, du jamais-vu depuis deux ans.

La question qui se pose désormais est celle de la relance. Pour inverser la tendance, Tesla mise sur un véhicule électrique abordable, dont l’annonce serait imminente. Mais le flou persiste : s’agira-t-il d’une Model Y compacte et simplifiée, comme le suggèrent certains rapports, ou du robotaxi futuriste vanté par Musk, un concept risqué, dépourvu de volant et reposant sur une technologie encore incertaine ? L’avenir de Tesla pourrait bien se jouer sur ce choix stratégique… ou sur sa capacité à redorer une image gravement écornée.

Immatriculations de voitures neuves

Au 1er trimestre 2025, les immatriculations de voitures neuves dans l'UE ont diminué de 1,9 % par rapport au 1er trimestre 2024, les chiffres de mars 2025 affichant une légère baisse de 0,2 % en glissement annuel, le contexte économique mondial restant particulièrement difficile et imprévisible pour les constructeurs automobiles.

IMMATRICULATIONS DE VOITURES NEUVES DANS L'UE - tendance sur 12 mois


La part de marché des voitures électriques à batterie s'est établie à 15,2 % du marché au premier trimestre 2025, ce qui est encore loin des prévisions. Les modèles hybrides-électriques continuent de gagner en popularité, conservant leur place en tant que type de motorisation le plus populaire parmi les acheteurs.

Immatriculations de voitures neuves dans l'UE par source d'énergie

Jusqu'en mars 2025, les véhicules électriques à batterie (BEV) représentaient 15,2 % de la part de marché totale de l'UE, ce qui représente une augmentation par rapport à la faible base de référence de 12 % au premier trimestre 2024. Les véhicules hybrides-électriques ont fait un bond, s'emparant de 35,5 % du marché et restant le choix préféré des consommateurs de l'UE. Parallèlement, la part de marché combinée des voitures à essence et diesel est tombée à 38,3 %, contre 48,3 % au cours de la même période en 2024.

NOUVELLES IMMATRICULATIONS DE VOITURES DANS L'UE PAR SOURCE D'ÉNERGIE


Voitures électriques

Au premier trimestre 2025, les ventes de nouvelles voitures électriques à batterie ont augmenté de 23,9 %, pour atteindre 412 997 unités, capturant 15,2 % de la part de marché totale de l'UE. Trois des quatre plus grands marchés de l'UE, qui représentent 63 % de toutes les immatriculations de voitures électriques à batterie, ont enregistré de fortes progressions : L'Allemagne (+38,9 %), la Belgique (+29,9 %) et les Pays-Bas (+7,9 %). En revanche, la France a enregistré une baisse de 6,6 %.

Les chiffres du premier trimestre 2025 montrent également que les nouvelles immatriculations de voitures hybrides-électriques dans l'UE ont augmenté de 20,7 %, grâce à une croissance significative sur les quatre plus grands marchés : France (+47,5 %), Espagne (+36,6 %), Italie (+15,3 %) et Allemagne (+10,5 %). Ainsi, 964 108 unités ont été immatriculées au premier trimestre 2025, ce qui représente 35,5 % de la part de marché de l'UE.

Les immatriculations de voitures électriques hybrides rechargeables ont augmenté de 1,1 % au premier trimestre 2025, avec un total de 207 048 unités. Cette évolution est principalement due à des augmentations significatives du volume sur des marchés clés tels que l'Allemagne (+41,8 %) et l'Espagne (+30,7 %). En conséquence, les voitures électriques plug-in-hybrides représentent 7,6% des immatriculations totales de voitures dans l'UE, contre 7,4 % au T1 2024.

En outre, en mars 2025, la variation en glissement annuel a montré une augmentation de 17,1% pour les voitures électriques à batterie et de 23,9% pour les voitures électriques hybrides, tandis que les voitures électriques hybrides rechargeables ont enregistré une croissance de 12,4%.

Voitures à essence et diesel

À la fin du premier trimestre 2025, les immatriculations de voitures à essence ont connu une baisse significative de 20,6 %, tous les principaux marchés ayant enregistré des baisses. La France a connu la plus forte baisse, avec une chute de 34,1 %, suivie de l'Allemagne (-26,6 %), de l'Italie (-15,8 %) et de l'Espagne (-9,5 %).

Avec 779 817 voitures neuves immatriculées à ce jour, la part de marché de l'essence est tombée à 28,7 %, contre 35,5 % au cours de la même période l'année dernière. De même, le marché des voitures diesel a baissé de 27,1 %, ce qui donne une part de marché de 9,5 % pour les véhicules diesel au premier trimestre 2025. Dans l'ensemble, des baisses à deux chiffres ont été observées sur la plupart des marchés de l'UE. En outre, la variation en glissement annuel de mars 2025 a montré une baisse de 20,7 % pour l'essence et de 25,5 % pour le diesel.

Le déclin de Tesla, entre échec stratégique et crise d'image

La brutale dégringolade de Tesla en Europe ne relève pas d’un simple contretemps : elle trahit un échec stratégique à double détente. D’un côté, le constructeur a tardé à rajeunir sa gamme, distancé par des concurrents européens et chinois plus agiles, offrant des modèles mieux finis, plus en phase avec les attentes locales et souvent moins chers. Une étude vient en outre noircir le tableau : Tesla détient le triste record du taux d’accidents mortels dans le secteur.

De l’autre, Elon Musk a méthodiquement saboté l’image de sa marque, multipliant les prises de position clivantes, soutiens assumés à l’extrême droite, connivences avec des mouvances controversées et déclarations incohérentes. Effet domino : une clientèle croissante, surtout en Europe, fuit désormais la marque, qu’elle ne dissocie plus de son sulfureux patron.

Pourtant, le plus frappant dans cet effondrement est son caractère évitable. Le marché des véhicules électriques est en pleine expansion (+23,9 % dans l’UE), mais Tesla régresse (-45 % sur la même période). Ce décrochage révèle une arrogance stratégique : la firme a cru pouvoir se reposer sur son avance technologique passée tout en négligeant les attentes clients (qualité des matériaux, design, réseau de service). Pire, elle a laissé Musk transformer Tesla en extension de son personnage public, au point que les ventes semblent désormais indexées sur ses dérives. L’annonce d’un futur véhicule low-cost ou d’un robotaxi ne suffira pas à inverser la tendance : sans une rupture nette avec les polémiques et un recentrage urgent sur l’industrie automobile (plutôt que sur les fantasmes techno-futuristes), Tesla pourrait bien rejoindre la longue liste des géants déchus, un destin ironique pour une entreprise qui se rêvait en disrupteur éternel.


La leçon est plus large : l’ère où un milliardaire charismatique pouvait compenser les lacunes d’une entreprise par sa notoriété est révolue. Les consommateurs, surtout en Europe, votent avec leur portefeuille contre les dérives toxiques. Reste à savoir si Tesla survivra à ce réveil, ou si elle deviendra le cas d’école d’une marque tuée par son propre dirigeant.

Sources : Acea, Reuters

Quel est votre avis sur le sujet ?

Les baisses actuelles sont-elles structurelles ou conjoncturelles ?

Comment expliquer que la Chine, souvent considérée comme un marché très concurrentiel, ne subisse "que" 11,5 % de baisse ?

Voir aussi :

Les ventes de Tesla s'écroulent partout dans le monde après les prises de positions politiques controversées du milliardaire de la tech Elon Musk, malgré la promesse d'un « retour à la croissance » en 2025

Les véhicules Tesla surveillent tout, y compris vous et votre environnement, à l'aide d'innombrables caméras intégrées et de capteurs GPS, ce qui en fait des systèmes de surveillance sur roues
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/05/2025 à 15:07
Citation Envoyé par DevSenior Voir le message
L’Union européenne et la France cherchent à protéger leurs industries stratégiques face à la fiabilité, la qualité, les compétences, et la maîtrise des technologies des autres constructeurs.
Mon entreprise refuse de fournir des Tesla comme voiture de fonction pour deux raisons :
Ils sont eu beaucoup de problème avec les livraisons de leurs voitures (délais non tenus sans informer, voitures non conformes à la commande, le tout dans une opacité complète)
Tesla a un très mauvais service après vente.

Ce n'est pas la seule marque qui a l'un de ces problèmes mais c'est la seule qui a les deux et qui n'assumes jamais ses conneries.

je n'exclues pas que nous protégions notre industrie (et nous aurions raison) mais Tesla est surtout une entreprise qui ne peut plus se contenter de se baser sur le marketing. Elle le pouvait quand elle était à la pointe de l'innovation mais elle ne l'est plus.
Et j'ai beau ne pas aimer l'entreprise je trouves ça dommage parce qu'elle a bien accéléré cette industrie...
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Avatar de totozor
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/05/2025 à 7:15
Citation Envoyé par DevSenior Voir le message
wow il y a beaucoup d'Arguments.
[...]
Il y a beaucoup [...] d'arguments
C'est vraiment terribles les arguments.
Arrêtez d'argumenter s'il vous plait c'est grave.
Fini les débats.
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 19:14
Citation Envoyé par Bruno Voir le message
La spirale de la fin de Tesla en Europe n'est pas près de s'arrêter. Après un premier trimestre désastreux,
les ventes de Tesla en Europe se sont encore effondrées en avril
[...]
J'ai l'impression qu'ici, on voit de plus en plus de ces poubelles, pourtant.

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
[...]Il y a des bonnes raisons de ne pas aimer Tesla (la principale est qu'il s'agit de véhicules électrique).
Question de priorités.
Personnellement, ma raison principale est que ces poubelles filment leur environnement en permanence, qu'il s 'agisse de leur propriétaire ou des gens autour qui n'ont pourtant rien demandé (ni rien signé).
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Avatar de pyros
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 07/05/2025 à 9:48
Elon Musk va s'éloigner du gouvernement US, il doit espérer que ça va régler le problème.
Une fois qu'il ne sera plus associer à Trump ça ira peut-être un peu mieux.
Même pas sûre. Musk est tellement clivant et tellement associer à Tesla dans l'image populaire que, à par le virer de Tesla et le baillonner dans une grotte pendant plusieurs année, je vois pas trop comment Tesla pourrait redorer son image.
A part changer de nom ? (d'ailleur ils sont passé où le Crédit Lyonnais, Numéricable et le ministère de la guerre ?...)
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 08/05/2025 à 15:47
Il y a aussi un changement de cible des achats vers les hybrides afin de s'affranchir du manque d'infrastructures de recharge.
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Avatar de JeanYvette
Membre averti https://www.developpez.com
Le 13/05/2025 à 12:17
Tesla est victime d'une campagne de décrédibilisation.
Elon Musk s'est un peu rapproché de Trump et des gens qui n'aiment pas Trump essaient de lui faire payer.
Le mec a littéralement fait un salut Nazi en 4k. C'est pas la proximité de Trump qui fait que des Américains s'en prennent aux détenteurs de tesla, c'est à cause Musk lui même.

Ajoute à ça un milieu bof bof porteur dans une économie incertaine car des gens ont peur de(s) guerres et les histoires sur la décote des voitures électriques et le résultat est là.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 27/08/2025 à 13:45
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
C'est ton point de vue, et je le respecte, mais pour ce "test", ils voulaient compararer 2 choses similaires, avec les mêmes "contraites" au départ, a savoir devoir trouver une "pompe à essence" et/ou "une borne" au début du trajet.
Alors je vais choisir les contraintes de départ : on démarre avec 500m d'autonomie. Ton véhicule thermique sera probablement en panne sèche avant de pouvoir atteindre la station et j'en conclus que les véhicules thermiques ne sont pas adaptés. Tu me diras à raison que c'est idiot, car personne ne laisse son réservoir se vider à ce niveau intentionnellement, mais il en va de même pour un véhicule électrique que l'on ne rechargerait pas à domicile. C'est pourquoi il faut prendre des cas d'utilisations cohérents avec l'utilisation du véhicule.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
On peut y voir de la malhonnêteté ou de l'incompétence, ou au contraire des mêmes conditions de tests, qui au finale démontrer qu'on n'utilise pas un VE de la même manière qu'une Thermique.
Que le véhicule électrique n'est pas le remplaçant exact du véhicule thermique, c'est une évidence, pas besoin d'un journaliste pour ça. La question est est ce qu'il est utilisable dans des conditions normales.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Je suis d'accord, mais tout le monde ne possède pas un "smartphone" (moi par exemple, je n'en ai pas, par choix), et installer où utiliser une application sur ce dernier. Je connais des personnes "plus agées" que cela rebute. Ce pas n'est sans solution, j'en suis bien conscient, mais il faut accepter que tout le monde n'a pas les mêmes envies ou besoins.
Là on en est vraiment a chercher les petits détails spécifiques pour discréditer le cas général. Je ne vais pas conclure que les véhicules thermique ne sont pas adaptés car un aveugle ne peut pas les conduire. Bien sûr qu'on ne va pas prendre de véhicule électrique si on est dans un cas particulier qui l’empêche, mais il faut aussi arrêter de chercher la petite bête systématiquement, pour énormément de gens, le véhicule électrique est tout a fait fonctionnel.
Et encore pour le problème de la recherche de bornes, il y a des solutions possibles, par exemple les voitures ont aujourd'hui généralement des ordinateurs de bord capables de faire ça simplement. On peut aussi prendre un smartphone recyclé pas cher dédié à ça et qui n'aura accès à aucune donnée personnelle, ...

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Ben justement, les "smartphones" dont les données sont stockées dans le "cloud" (les gros datacenter), consomme déjà énormément (pour y stocker une tonne d'informations inutiles bien souvent), et avec l'introduction de l'IA dans les "smartphones", la consommation ne fera qu'augmenter. Remplacer une "pollution" par une "autre", ça ne va pas aider à amélioré l'état du monde.
Sauf que ça n'a pas de rapport avec le schmilblick. Les gens qui ont un véhicule thermique ont déjà en très grande majorité des smartphones.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Ce sera en effet très loin de suffire, même si on accepte d'idée qu'un VE est moins polluant (alors qu'une partie de la polution est simplement délocalisée). Un VE est moins polluant a utiliser, mais pas forcément "moins polluant" à construire, et il faut des terre "rares" pour la fabrication des batterires. Si ces terre sont "rares", je ne pense pas que les utiliser pour des "batteries" de VE soit une bonne chose, et ceci sans tenir compte de comment sont récoltées ces terres "rares"...
Ça a été étudié sérieusement et l'impact environnemental global est meilleur pour les véhicules électriques. Ils sont certes un peu plus polluants a fabriquer mais c'est rattrapé sur la globalité de la vie du véhicule, y compris dans le cas le pire cas possible ou l'électricité est produite avec du charbon.
L'idéal étant bien sûr, autant que possible, de se passer totalement de véhicule. Mais ça n'est malheureusement pas toujours possible.

Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
C'est même complètement inutile, car les voitures "thermiques" sont très loin d'être une des causes des rejet de CO² importante. L'émission de CO² par l'ensemble du parc de voitures thermiques français correspond à celle de 20 gros bateau "porte contenaire" (qui utilisent du diesel lourd, le plus polluant), et il y a 60.000 de ces "porte contenaires" qui se balladent tout autours de la planète. Alors remplacer les Thermiques par des VE ne changera pas grand chose.
Si on découpe assez finement les causes, aucune cause n'est importante, on en arrive facilement à la conclusion qu'il ne faut rien faire et tout le monde se défausse sur les autres. Si on veut faire autre chose que se chercher des excuses, il faut agir partout où on le peut, et ça passe aussi, en effet, par réduire nos importations. D'ailleurs je doute que ceux qui ne sont pas prêt à faire le moindre changement dans leurs modes de déplacement le soient pour leurs biens de consommation.
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Avatar de Vincent PETIT
Modérateur https://www.developpez.com
Le 08/05/2025 à 12:20
Bonjour,
Cette spirale de Tesla est normal dans un marché en baisse. C'est toujours les gros acteurs qui ont les baisses les plus fortes, en volume.

Je ne crois pas du tout à un rejet d'Elon Musk car quand on regarde l'évolution mensuelle du marché de véhicules électriques en France https://observatoire-electricite.fr/...es-de-donnees/ on voit quelque chose d'inquiétant et cela ne semble pas grand chose à voir avec Tesla ou son patron.

Mai 2024 montre un tournant pour les véhicules élec neuf dont les ventes ont commencé à reculer, on voit que l'occasion avait pris le relai (les secondes mains et plus) mais il recule aussi. Je cite :
En avril 2025 les ventes de véhicules électriques stagnent à 35 135 unités, soit un niveau comparable au mois d’avril 2024 (-1,6 %). Les deux tiers sont désormais achetés pour des flottes d’entreprises, une tendance à la hausse qui se confirme mois après mois.
Il n'y a pas de rejet d'Elon Musk là dedans. Le marché du VE ne fonctionne plus parce qu'il est probablement trop cher et le gouvernement force les entreprises à contenir la baisse continue du marché. C'est inquiétant car il y a peu de chances que des véhicules pro rejoignent le marché de l'occasion du particulier. Dans ma boîte, 40 000 salariés, il renouvelle la flotte en VE mais 2 places, il n'y a pas de sièges à l'arrière, c'est un grand coffre. Pas sur que ça intéresse beaucoup de monde en seconde main et dans quel état sera la voiture ?
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Avatar de Petit Vince
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 13/05/2025 à 9:50
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Tesla est victime d'une campagne de décrédibilisation.
Elon Musk s'est un peu rapproché de Trump et des gens qui n'aiment pas Trump essaient de lui faire payer.
Il n'y à pas que ça, même si ça doit jouer. Le manque de qualité des véhicules commence à se voir et se savoir.
Chez les fans d'auto ça se sait depuis longtemps. De mémoire Vilebrequin parlait déjà il y a 3 ans de voitures "assemblées au Jouet Club du coin".

Et chez les non fans d'auto, dont je fais parti, que le cybertruck ai subi 8 (!) rappels massifs en 1 an et demi, la dernière fois en mars pour de la carrosserie qui se décolle, ne donne pas confiance dans la marque.
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Avatar de pyros
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 13/05/2025 à 10:15
Tesla est victime d'une campagne de décrédibilisation.
Elon Musk s'est un peu rapproché de Trump et des gens qui n'aiment pas Trump essaient de lui faire payer.
Il y a de ça, mais je pense que le but est plus subtile que simplement boycotté Tesla parce qu'on n'aime pas Musk. Il s'agit d'un act politique, d'un moyen de pression pour s'opposer à une oligarchie en s'en prennant directement à son porte-feuille. A faire le guignole avec son DOGE, l'action Tesla s'est effondré. Ca a fait perdre quelques milliard à lui et surtouts aux invesstisseur, qui font finalement pression pour qu'il s'éloigne de la politique.
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