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Quand la technologie oublie le bon sens : avec l'abandon des poignées mécaniques par Tesla, les accidents peuvent se transformer en courses mortelles contre la montre

Le , par Stéphane le calme

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Quand la technologie oublie le bon sens : avec l'abandon des poignées mécaniques par Tesla,
les accidents peuvent se transformer en courses mortelles contre la montre

Selon le PDG de l'entreprise, les véhicules Tesla incarnent le futur de l’automobile. Mais derrière l’image de modernité et de technologie de pointe se cache une réalité inquiétante. Les systèmes d’ouverture électroniques, conçus pour séduire par leur design, se révèlent parfois incapables de remplir leur fonction la plus basique : permettre aux passagers de sortir du véhicule. Plusieurs drames ont déjà démontré qu’une simple panne de courant peut transformer un accident en course contre la montre, où chaque seconde compte, et où la technologie censée protéger devient une entrave fatale.

Depuis sa création, Tesla s’est positionnée comme la marque qui allait révolutionner le monde automobile. Des écrans tactiles géants, des portes sans poignées apparentes, des mises à jour logicielles régulières… tout concourt à donner une impression de rupture radicale avec le passé. Elon Musk lui-même n’a cessé de vanter la supériorité technologique de ses véhicules, censés être non seulement plus performants, mais aussi plus sûrs que n’importe quelle voiture traditionnelle.

Mais cette promesse se fissure dès qu’on se penche sur les détails. La recherche de l’esthétique et de la différenciation a conduit à des choix techniques qui, dans certaines situations critiques, deviennent de véritables dangers pour les usagers.


Le design contre l’instinct de survie

Les poignées affleurantes et les portes qui s’ouvrent électroniquement sont séduisantes en temps normal. Elles donnent à Tesla cette allure futuriste que tant d’acheteurs recherchent. Mais dans un accident où l’électricité est coupée, le système cesse de fonctionner. Il existe bien un levier mécanique de secours, mais son emplacement discret et sa manipulation peu intuitive en font une solution inadaptée à une situation d’urgence.

Face à la panique, à la fumée ou aux flammes, la réaction instinctive d’un passager est de chercher une poignée visible et simple. Or Tesla a volontairement effacé ce réflexe au nom du design. Cette logique esthétique entre directement en contradiction avec les principes élémentaires de sécurité.

Témoignages et drames évitables

Les cas documentés ne sont pas de simples anecdotes isolées. Plusieurs accidents mortels ont révélé la même tragédie : des passagers coincés dans une Tesla en feu ou submergée, incapables de trouver ou d’actionner à temps le levier de secours. Des proches racontent la scène d’un conducteur tambourinant à sa vitre, sans réussir à sortir, alors que les secours arrivaient trop tard.

En novembre dernier, en Californie, un Tesla Cybertruck a percuté un arbre et un mur avant de prendre feu, tuant trois étudiants coincés à l'intérieur. Le même mois, dans le Wisconsin, un incendie dans une Model S a fait cinq morts, les corps regroupés sur les sièges avant laissant penser à un détective qu'il y avait peut-être eu une lutte pour s'échapper. Au printemps dernier, à Los Angeles, un joueur de basket-ball américain a survécu à un accident de Cybertruck en donnant un coup de pied dans une vitre avant que des passants ne le tirent par les jambes.

Ces récits révèlent une absurdité : un véhicule à plusieurs dizaines de milliers de dollars, bourré de capteurs et d’intelligence artificielle, échoue à garantir l’évidence même — qu’un humain puisse sortir de la voiture quand sa vie est en jeu.

L'accident en Virginie

L'un de ces évènements a été relaté sur plusieurs médias :

Max Walsh a aperçu la colonne de fumée au moment même où une alerte d'urgence s'affichait sur sa montre connectée : incendie de véhicule avec personnes coincées à l'intérieur. Moins d'une minute plus tard, le pompier, qui n'était pas en service, s'est arrêté à un carrefour très fréquenté du nord de la Virginie, où une Tesla Model Y gisait écrasée et en flammes contre un poteau électrique.

Ayant déjà répondu à des incendies de véhicules électriques, Walsh savait à quoi s'attendre : des portes électriques qui peuvent ne plus fonctionner après un accident, des déverrouillages manuels difficiles à trouver et des batteries qui brûlent plus intensément que l'essence. Chaque seconde comptait.

Il a couru vers le SUV. La porte du conducteur ne s'ouvrait pas, mais la vitre était fissurée. Walsh l'a brisée à mains nues et a tendu le bras à l'intérieur, se brûlant au passage. « J'essaie d'ouvrir la porte et je me dis : « Mais bon sang, où est le dispositif de secours ? » » Ne trouvant pas le dispositif de déverrouillage mécanique, lui et un ami ont tiré le conducteur étourdi, Venkateswara Pasumarti, par la fenêtre.

« Qui d'autre se trouve dans la voiture ? » a crié Walsh.

Pasumarti a réussi à prononcer un seul mot : « femme ».

Susmita Maddi était coincée par les airbags sur le siège passager, les flammes pénétraient dans l'habitacle, le système électrique de la voiture était hors service et les portes ne s'ouvraient pas. Les passants ont frappé sur la vitre alors que la fumée s'épaississait. Lorsque les sauveteurs sont arrivés avec des cisailles hydrauliques, Maddi avait inhalé suffisamment de fumée pour causer des dommages irréversibles à ses poumons et souffrait de brûlures au troisième degré au visage.

« C'est la chose la plus horrible qui soit, de voir un être humain brûler », a déclaré Walsh lors d'une récente interview où il revenait sur l'accident de décembre 2023. « Si j'avais pu ouvrir les portes, j'aurais pu les sortir tous les deux avant même l'arrivée des pompiers. »

La Chine envisagerait d'interdire les poignées de portes entièrement dissimulées

Les autorités ont mis du temps à réagir. En Chine, un haut responsable de la réglementation envisagerait d'interdire les poignées de porte entièrement dissimulées. L'Europe a pris des mesures progressives pour améliorer les protocoles de sauvetage et de désincarcération après un accident. Aux États-Unis, peu de mesures ont été prises, bien que la National Highway Traffic Safety Administration ait déclaré qu'elle était au courant de ces incidents, ainsi que des plaintes concernant les portes Tesla qui s'accumulent dans la base de données de l'agence fédérale. Une partie du problème réside dans le fait que les crash-tests sont conçus pour mesurer la capacité de survie en cas d'impact, et non la capacité des occupants à sortir rapidement du véhicule après l'accident.

« Les ingénieurs de Tesla se sont lancés à corps perdu dans l'automatisation et ont négligé ce qui arrive au corps humain après un accident », explique Charles Mauro, fondateur de Mauro Usability Science, un cabinet de conseil new-yorkais spécialisé dans l'ingénierie des facteurs humains. « L'idée de Musk est celle d'un ordinateur sur roues, mais la conception des serrures de porte a été négligée. »


Une responsabilité juridique qui se dessine

Face aux drames, les familles endeuillées ne comptent pas en rester là. Plusieurs procès s’ouvrent, accusant Tesla de négligence grave. Les arguments de la défense, qui insistent sur la présence d’un levier de secours décrit dans le manuel d’utilisation, ne résistent pas à la réalité d’une urgence. Dans un tribunal, il sera difficile pour Tesla de justifier qu’un manuel PDF ou une vidéo explicative sur YouTube suffit à sauver une vie quand chaque seconde compte.

La jurisprudence à venir pourrait faire date, forçant non seulement Tesla mais toute l’industrie à réintégrer la simplicité mécanique dans leurs innovations.

Un cas se dessine actuellement.

En 2019, sur une route de Key Largo en Floride, un Model 3 Tesla circulant en mode Autopilot percute un couple en scooter. Naibel Benavides Leon, 22 ans, perd la vie sur le coup. Son compagnon, Dillon Angulo, survit mais avec de lourdes séquelles. L’affaire aurait pu être un drame de plus dans la liste des accidents liés aux systèmes d’assistance à la conduite. Mais elle a pris une tournure bien différente lorsqu’un jury fédéral de Miami, en août 2025, a jugé Tesla partiellement responsable et condamné l’entreprise à payer 243 millions de dollars : 200 millions de dollars en dommages punitifs et 43 millions de dollars en dommages compensatoires. Ce verdict est historique, non seulement par son montant, mais surtout parce qu’il a révélé une opacité inquiétante dans la gestion des données de crash par Tesla.

Engagé par les plaignants, un hacker spécialisé en électronique automobile a réussi à extraire et décoder une puce du véhicule accidenté. L’opération, réalisée de manière presque anodine (assis à une table d’un Starbucks en Floride) a permis de révéler que les données existaient bel et bien. Mieux encore : elles étaient intactes et exploitables, contredisant directement les affirmations de Tesla. Face à ces preuves, Tesla a fini par reconnaître que les données étaient bien présentes… sur ses serveurs internes. Ce revirement a considérablement affaibli la défense de l’entreprise, qui a été accusée non seulement de manque de transparence, mais aussi de tentative de dissimulation.

Tesla a déclaré qu'elle n'était pas responsable de l'accident et que McGee était entièrement responsable, car la loi et le manuel d'utilisation stipulent que le conducteur doit garder le contrôle, qu'Autopilot soit activé ou non. La société a également déclaré qu'elle n'avait pas intentionnellement supprimé les données clés, mais qu'elle n'avait tout simplement pas pu les trouver.

Joel Smith, l'avocat de Tesla, a déclaré dans une interview que l'entreprise avait fait preuve de « maladresse » dans le traitement des données, mais qu'elle n'avait commis aucune irrégularité à cet égard. « C'est la tempête parfaite la plus ridicule que vous ayez jamais entendue », a déclaré Smith, afin d'expliquer pourquoi Tesla n'avait pas été en mesure de produire les données instantanées de la collision avant que le hacker ne les récupère pour les plaignants.


Elon Musk, entre silence et fuite en avant

Comme à son habitude, Elon Musk ne s’attarde pas sur ces critiques. Ses communications publiques se concentrent sur les promesses de la conduite totalement autonome, sur Mars et sur la robotique humanoïde. Les questions liées à la sécurité des passagers sont reléguées au second plan, voire ignorées. Cette posture entretient la colère des familles et alimente l’image d’une entreprise plus préoccupée par sa valorisation boursière que par la vie de ses clients.

Faut-il réapprendre la valeur du « low-tech » ?

Paradoxalement, ce scandale pourrait raviver un débat plus large sur la valeur du « low-tech ». Certaines fonctions, vitales par nature, ne devraient peut-être jamais dépendre de l’électronique. Ouvrir une porte, détacher une ceinture, baisser une vitre : ce sont des gestes de survie qui doivent rester mécaniques, intuitifs et accessibles.
L’automobile de demain peut intégrer des écrans, des capteurs et de l’IA, mais si elle échoue à offrir cette simplicité, elle trahit son objectif premier : protéger ses occupants.

Conclusion

Les portes Tesla incarnent parfaitement l’illusion de l’innovation : une solution brillante sur le papier, séduisante dans les salons automobiles, mais catastrophique dans la réalité des accidents. En sacrifiant l’évidence mécanique au profit de l’esthétique, Tesla a transformé un détail en menace mortelle. Le scandale des portes est plus qu’un problème technique : c’est le symbole d’une industrie qui oublie que l’innovation n’a de valeur que si elle sert la vie humaine.

Sources : Euro NCAP, Weixin

Et vous ?

L’industrie automobile doit-elle revenir à des systèmes purement mécaniques pour certaines fonctions vitales, comme l’ouverture des portes ou le détachement des ceintures ?

Les régulateurs sont-ils devenus complices des dérives de Tesla en privilégiant l’innovation et le prestige au détriment de la sécurité élémentaire ?

Les consommateurs eux-mêmes portent-ils une part de responsabilité en privilégiant le « cool » et le design futuriste au lieu de la robustesse mécanique ?

Que se passera-t-il si d’autres constructeurs imitent Tesla sans corriger ses erreurs, généralisant ainsi le risque ?

Elon Musk doit-il être tenu personnellement responsable des choix de design qui ont conduit à des morts évitables ?
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 11/09/2025 à 22:35
Uther

Citation Envoyé par Uther Voir le message
Une comparaison peut être intéressante, mais en effet il y a toujours des limites. Il faut toujours bien réfléchir à si ce qu'on compare est pertinent. En l’occurrence chercher un borne en partant de son domicile est quelque chose qui n'arrive normalement pas à un conducteur de véhicule électrique.
Je veux bien l'entendre, surtout lorsque tu y ajoute "normalement"

Citation Envoyé par Uther Voir le message
Le terme n'est en effet pas clair. Ce que je veux dire, c'est que même si tu va forcément trouver des contre exemples, pour une majorité de gens, le véhicule électrique est tout a fait utilisable et que l'effort d'adaptation n'est pas si élevé que ça.
Je suis d'accord, on peut toujours trouver des contre exemples. Mais dire que pour "une majorité de gens, le véhicule électrique est tout a fait utilisable", on peut aussi dire que pour "une autre majorité de gens, le véhicule électrique n'est pas du tout utilisable". Rien que le "prix" est un frein, même si ça commence doucement a devenir plus abordable. Le VE apporte des contraintes (qu'on peut juger minime, ou pas...) que n'ont pas les véhicules thermiques, c'est aussi simple que ça.

Citation Envoyé par Uther Voir le message
Je suis en grande partie d'accord avec ce que tu pense des smartphones, mais ça n'a rien a voir avec les véhicules électrique. La recherche de borne a tout intérêt à être gérée directement par l'ordinateur de bord du véhicule, mais si la voiture ne le gère pas, la majorité des gens ayant déjà un smartphone, c'est une solution qui a un surcoût quasi nul. Je doute que beaucoup de gens investissent dans un smartphone uniquement à cause de leur véhicule.
Je comprend l'argument, tu as raison. Mais "rien" (je dis bien rien) ne me fera posséder un smartphone, et si ce "smartphone" est intégré à un VE, c'est une raison de plus pour moi d'éviter les VE.

Citation Envoyé par Uther Voir le message
Je parle de spécialistes de l'évaluation de l'impact environnemental qui publient des travaux revus, à qui je fais quand même plus confiance de les avis de personnes lambda avec qui je peux discuter. Que le diesel soit plus polluant au global que l'essence, bien que produisant légèrement moins de CO2, on l'a toujours su. C'est juste que en Europe et particulièrement en France, nos constructeurs étaient assez performants dans le diesel, donc les politiques ont préféré insister sur le coté CO2 pour avantager nos industriels. La majorité des pays n'avaient pas du tout la même politique.
J'ai une petite tendance à me méfier des "spécialistes", surtout maintenant qu'une majorité des études sont réalisées à l'aide de l'IA. Je ne sais plus si c'est dans cette discussion que je l'ai dis, mais durant la "période covid", des "spécialistes" disaient que boire un verre debout au comptoir étant plus pertinent que de le boire assis à la terrasse (ou l'inverse, je ne sais plus). J'ai plus tendance à m'en remettre au "bon sens" qu'à des "spécialistes"...

Citation Envoyé par Uther Voir le message
Au moment où tu l'as cité, j'avais édité mon message pour être plus clair, je vais le remettre ici:
Si on veut faire autre chose que se chercher des excuses, il faut agir partout où on le peut, et ça passe en effet aussi en grande partie par réduire nos importations. Mais je doute que ceux qui ne sont pas prêt à faire le moindre changement dans leurs modes de déplacement le soient pour leurs biens de consommation.
Les gens ne veulent pas forcément se trouver des excuses, ils n'aiment tout simplement pas qu'on leur raconte des mensonges. L'utilisation des VE n'offre qu'une très faible "amélioration" (niveau pollution, et encore, ...) par rapport au "Thermique". Il faut en effet se tourner vers des "solutions" plus radicales pour que ces dernière ai un impacte. Prendre une "mesure" (imposer les VE), c'est pour se donner bonne conscience.

Citation Envoyé par Uther Voir le message
Je suis tout à fait pour revoir le mode de fonctionnement de nos sociétés. Revoir nos modes de transport n'en est, en effet, qu'une partie. Avoir une production plus durable et locale en est une autre encore plus importante. Par contre, il ne faut pas se leurrer, ça impactera énormément les habitudes quotidiennes de nos sociétés occidentales, les pauvres en premier, à un niveau incomparable avec la transition vers un véhicule électrique.
Il y a énormément de décisions "très facile à prendre", qui aurait un bien plus grand impacte. Interdire les trajets en avions si une alternative (le train) est possible, interdire la vente de fraise en décembre, ne pas imposer à nos agriculteurs des "normes" qui les rendent non concurrentiels tout en faisant venir les mêmes produit ne respectant pas ces normes de l'autre bout de la planète. Favoriser lorsque c'est possible le télétravail ou lieu du "présentiel", interdire les croisières sur des bateau-ville hyper polluant, et tant d'autres mesures de "bon sens".

Mais le "bon sens" a mauvaise presse de nos jours.

Et sans nier le "dérèglement climatique", il est difficile de calculer l'impacte réel des activités humaines. Et de toute manière, tous ces efforts sont vains. La mer a déjà été nettement plus élevée et aussi nettement moins élevée par le passé. Je parle ici de variation de dizaine voir centaines de mètres (et cela ne remonte pas à si loin que cela), alors 2 ou 5cm en plus, c'est pas du même ordre de grandeur. Il est vain de lutter "contre" la nature, il faut s'y adapter, on aura pas le choix. Il devrait y avoir une ère "glacière" d'ici 1000 à 1500 ans, et 2km de couche de glace recouvrirons Paris, et là non plus on ne saura rien y faire, sauf tenter de s'adapter. L'être humain a trop tendance a avoir une vue très restreindre et prend très peu de recul par rapport au passé de la planète. Il se croit "éternelle", qu'il domine, qu'il a le contrôle, mais ce n'est qu'un leurre auquel il s'accroche. D'autres espèces ont dominés la planète avant nous, et d'autre la dominerons dans le future.

BàT et Peace & Love.
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