IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

« Une bulle est en formation autour des robots humanoïdes », prévient la Chine
à propos de la filière dans laquelle des humanoïdes annoncés comme autonomes dépendent en réalité de l'action humaine

Le , par Patrick Ruiz

0PARTAGES

3  0 
Une bulle spéculative est en gestation dans le secteur des robots humanoïdes, selon l'un des responsables de la principale agence chinoise de planification économique. Cette alerte intervient alors que les craintes grandissent quant à l'éclatement imminent d'une bulle spéculative dans un secteur connexe, celui de l'intelligence artificielle.

Lors d'une conférence de presse, Li Chao, porte-parole de la Commission nationale du développement et de la réforme, a déclaré que l'industrie chinoise de la robotique humanoïde devait trouver un équilibre entre la vitesse de croissance et le risque de bulles spéculatives. Selon M. Li, les investissements affluent dans ce secteur malgré le peu de cas d'utilisation avérés pour ces robots, ce qui risque d'entraîner une avalanche de modèles très similaires à mesure que les fonds consacrés à la recherche et au développement diminuent.



Des robots humanoïdes présentés comme autonomes mais dont les « capacités avancées » dépendent de l’intervention humaine en arrière-plan

Le robot NEO entre dans cette catégorie faite de battage médiatique enrobé de mensonges. 1X Technologies a fièrement annoncé le lancement en précommande de NEO, le premier robot humanoïde grand public au monde conçu pour transformer la vie à la maison. L'entreprise affirme que NEO automatise les tâches quotidiennes et offre une assistance personnalisée afin que les propriétaires puissent consacrer plus de temps à ce qui compte vraiment. Il serait doté de fonctions intuitives et conviviales et d'une plateforme matérielle révolutionnaire.

« Neo est un compagnon humanoïde conçu pour transformer votre vie à la maison », selon Dar Sleeper, vice-président des produits et de la conception chez 1X Technologies. La startup de Palo Alto a déclaré que NEO peut plier le linge, ranger les étagères et apprendre de nouvelles tâches grâce à l'IA.

La race humanoïde semblait prête à faire son entrée dans les salons, jusqu'à ce que les téléspectateurs découvrent ce que le robot domestique à 20 000 dollars de 1X est réellement capable de faire. Après que Joanna Stern, du Wall Street Journal, a révélé que la démonstration du robot était télécommandée par des humains, l'enthousiasme s'est rapidement transformé en doute. Les dirigeants de 1X ont été fortement critiqués à cause de la supercherie.


Le robot, baptisé AIdol, a été dévoilé lors d'un récent salon technologique au Yarovit Hall Congress Center de Moscou. Alors que la machine montait sur scène accompagnée de deux opérateurs au son de « Gonna Fly Now », la chanson thème du film Rocky sorti en 1976, elle a salué le public avant de faire quelques pas, de perdre l'équilibre et de s'effondrer. Le personnel de l'événement s'est précipité pour recouvrir le robot tombé d'un tissu noir et l'a transporté hors de la scène, écourtant ainsi la présentation.

Vladimir Vitukhin, PDG de la start-up Idol basée à Moscou, a attribué cette chute à des problèmes de calibrage potentiellement causés par la sensibilité excessive des caméras stéréo du robot aux conditions d'éclairage dans le hall.

Le robot a ensuite été ramené sur scène et a réussi à rester debout avec l'aide de ses opérateurs. Vitukhin a affirmé qu'AIdol n'avait subi aucun dommage suite à sa chute.

AIdol est conçu pour remplir trois fonctions principales : marcher, manipuler des objets et communiquer avec les gens. Selon l'entreprise, cet humanoïde peut fonctionner de manière autonome pendant six heures maximum, et son visage est capable d'exprimer au moins 12 émotions de base et des « centaines » de micro-expressions grâce à sa peau en silicone souple. Tous les systèmes du robot fonctionnent hors ligne. Les vidéos disponibles donnent une bonne idée de l'apparence d'AIdol de près, y compris de son visage.

Selon l'entreprise, 77 % des composants d'AIdol sont fabriqués en Russie, et elle prévoit de porter ce chiffre à 93 % lorsque le robot entrera en production de masse.



La filière de la robotique et de l’intelligence artificielle redonne vie au canular du Turc mécanique

Le Turc mécanique ou l’automate joueur d'échecs est un célèbre canular construit à la fin du XVIIIe siècle : il s’agissait d'un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs. L’automate était prétendument capable de jouer une partie d’échecs contre un adversaire humain. Mais en réalité, il possédait un compartiment secret dans lequel un joueur humain pouvait se glisser. Pendant 84 ans, et grâce au talent des joueurs cachés, le Turc mécanique put remporter la plupart des parties d'échecs auxquelles il participa en Europe et en Amérique, y compris contre certains hommes d'État tels que Napoléon Bonaparte, Catherine II de Russie et Benjamin Franklin.

Plus de deux siècles plus tard, il apparaît que ce même leurre fonctionne toujours. Et pour cause, il est difficile de concevoir un service propulsé par une intelligence artificielle. Une tâche si difficile que certaines startups se sont résolues de se tourner vers des humains et les faire passer pour des robots plutôt que le contraire.

« Utiliser un humain pour faire le travail vous permet d’outrepasser une panoplie d’enjeux de développement d’ordre technique et commercial. Il n’y a pas de scalabilité, bien évidemment, mais cela vous permet de créer quelque chose et sauter très tôt la partie difficile, » a dit Gregory Koberger, PDG de ReadMe, qui dit avoir tombé sur beaucoup de “pseudo-IA”. « Il s’agit essentiellement d’un prototypage de l’IA avec des êtres humains, » dit-il.

Cette pratique a été mise à la lumière du jour après la publication d’un article du Wall Street Journal informant que des centaines de développeurs tiers bénéficient de l’accès aux emails avec l’autorisation de Google.

Dans le cas de la société Edison Software, des ingénieurs d’IA ont scanné les emails personnels de centaines d’utilisateurs (avec leurs identités éditées) pour améliorer une fonctionnalité de « réponses intelligentes ». L’entreprise n’a pas indiqué dans sa politique de confidentialité que des employés humains ont accès aux emails des utilisateurs.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle chose arrive. En 2008, Spinvox, une entreprise qui convertissait les messages vocaux en messages textes, a été accusée de recourir à des employés humains étrangers dans des centres d’appel au lieu de machines pour faire le travail.

En 2016, une autre entreprise relevée par Bloomberg cette fois a obligé des employés à passer 12 heures par...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !