C’est grâce à l’intervention du propriétaire que le pire ne s’est pas produit. Le conducteur déclare que sa Tesla n'a pas ralenti à l'approche du train et qu'il a freiné et pris la direction de la voiture manuellement, la faisant dévier de la route pour éviter le train.
« Je me suis dit qu'il était impossible qu'il ne voie pas le train. Il est impossible qu'il ne voie pas les feux clignotants. Oui, il y avait du brouillard, mais on pouvait quand même voir les lumières », précise-t-il.
L'accident s'est produit dans la matinée du 8 mai. M. Doty, évaluateur général certifié dans l'Ohio, conduisait à environ 100 km par heure, selon un rapport d'accident de Tesla. La limite de vitesse sur la route était de moins de 90 km par heure, selon Doty et un rapport de police associé à l'accident. Les conducteurs peuvent demander des rapports d'accident à Tesla, qui sont générés à partir des données que les voitures individuelles envoient aux serveurs de Tesla. La vidéo même a été enregistrée par le véhicule accidenté.
Le Full Self-Driving de Tesla était déjà une arnaque bien avant le lancement de la bêta, d’après un testeur
Le premier élément y relatif est que Tesla a vendu le logiciel depuis octobre 2016, lorsque la société a déclaré que toutes les voitures vendues à partir de ce moment-là seraient prêtes à devenir des robotaxis. Elon Musk a promis la même chose le 22 avril 2019, lors du Tesla Autonomy Day. Selon le PDG de Tesla, tous ses véhicules électriques fabriqués à partir de ce jour seraient dotés d'un ordinateur appelé HW 3.0 au lieu du précédent, HW 2.5. Cela ne s'est pas produit. L'entreprise continue de livrer des véhicules équipés du HW 2.5 dans plusieurs pays. En Chine, le gouvernement a exigé que Tesla donne aux clients ce qu'il avait annoncé en remplaçant les mauvais ordinateurs.
Pour tous les autres clients dans le monde, Tesla dit simplement qu'ils recevront le matériel approprié sans frais supplémentaires lorsqu'ils pourront utiliser la FSD. Mais tout le monde ignore quand le logiciel quittera la version bêta. Hughes a déclaré que certains propriétaires doivent en fait payer 1000 dollars ou plus pour obtenir le bon matériel dans leurs voitures. Pour aggraver les choses, Tesla décide qui peut utiliser le FSD. Jusqu'à présent, seules les personnes basées aux États-Unis ont accès au logiciel bêta, mais elles doivent avoir un score spécifique dans une application appelée Safety Score Beta, qui est elle-même en version bêta.
Deuxio, le testeur est d’avis que « le FSD n'est qu'un gadget. » Le pirate a déclaré que, selon son « expérience de l'utilisation sur autoroute, c'est comme apprendre à un adolescent à conduire ». « Vous devez être encore plus concentré et attentif que vous ne le seriez normalement », a-t-il déclaré. Selon lui, cela « finit par être plus épuisant par kilomètre parcouru que de simplement conduire soi-même. » En outre, un autre problème que Hughes n'a toutefois pas mentionné est que le FSD a un modèle de propriété particulièrement bizarre : le logiciel n'appartient pas à la voiture à laquelle il est associé ni aux personnes qui déboursent de l’argent pour s’en approprier.
Plus précisément, si un acheteur du FSD vend la voiture avec le logiciel, il ne peut pas le garder s'il achète une nouvelle Tesla. Le nouveau propriétaire du véhicule ne l'obtient pas non plus : le logiciel disparaît tout simplement. La seule conclusion logique possible est que seul Tesla est propriétaire du FSD. Tout ce que vous payez pour l'acquérir - un abonnement mensuel ou 15 000 dollars - n'est qu'une licence d'utilisation. « Comment pouvez-vous payer pour une fonctionnalité, et votre voiture arrive en EOL (fin de vie) sans jamais y avoir accès ? C'est insensé ! », a déclaré Hughes. Mais le problème va plus loin encore.
Les experts en véhicules autonomes, les défenseurs de la sécurité routière et d'autres critiques classent l'accès au FSD comme un cauchemar en matière de sécurité et veulent. Selon des critiques, ce n'est pas un hasard si les investisseurs de Tesla veulent toujours s'assurer que toutes les références au FSD sont suivies d'un mot qui libère Tesla de toute responsabilité : bêta. Cela signifie que le logiciel n'est pas prêt pour la production : il est encore en phase de test. Ainsi, les experts en sécurité routière affirment que seuls les ingénieurs et les conducteurs formés devraient être autorisés à tester le logiciel pour le moment.
Tesla enchaîne les procès en raison des dégâts qui résultent des défaillances de son système dénommé Full Self-Driving
Tesla doit faire face à un procès intenté par des propriétaires de véhicules sur la question de la conduite autonome. Ils accusent Elon Musk de les avoir induits en erreur en leur faisant croire que leurs véhicules pourraient bientôt être dotés de capacités de conduite autonome.
Tesla Autopilot est un système avancé d'aide à la conduite développé par Tesla qui équivaut à une automatisation partielle du véhicule (automatisation de niveau 2, selon la définition de SAE International). Tesla fournit un "Autopilot de base" sur tous les véhicules, qui comprend le centrage sur la voie et le régulateur de vitesse en fonction du trafic.
Les propriétaires peuvent acheter une mise à niveau vers l'"Enhanced Autopilot" (EA), qui ajoute la navigation semi-autonome sur les routes à accès limité, le stationnement automatique et la possibilité d'appeler la voiture depuis un garage ou une place de parking. Full Self-Driving (FSD) est le nom donné par Tesla à son programme d'essais bêta visant à atteindre la conduite entièrement autonome (SAE Level 5). L'appellation est controversée, car les véhicules fonctionnant sous FSD restent au niveau 2 d'automatisation et ne sont donc pas "entièrement autonomes" et nécessitent une supervision active de la part du conducteur.
L'intention déclarée de l'entreprise est d'offrir une conduite entièrement autonome à l'avenir, tout en reconnaissant que des obstacles techniques et réglementaires doivent être surmontés pour atteindre cet objectif. Depuis 2013, le PDG de Tesla, Elon Musk, a fait à plusieurs reprises des prédictions inexactes selon lesquelles Tesla atteindrait l'autonomie de niveau 5 dans un délai d'un à trois ans.
Un juge américain a rejeté récemment la demande de Tesla de rejeter une plainte accusant le constructeur de voitures électriques d'Elon Musk d'avoir fait croire aux propriétaires que leurs véhicules pourraient bientôt être dotés de capacités de conduite autonome. Le recours collectif proposé à l'échelle nationale accuse Tesla et Musk d'avoir, depuis 2016, faussement annoncé qu'Autopilot et d'autres technologies de conduite autonome étaient fonctionnelles ou "juste au coin de la rue", incitant les conducteurs à payer plus cher pour leurs véhicules.
La juge du district de San Francisco, Rita Lin, a déclaré que les propriétaires pouvaient engager des poursuites pour négligence et fraude, dans la mesure où ils s'étaient fiés aux déclarations de Tesla concernant le matériel des véhicules et leur capacité à conduire d'une côte à l'autre des États-Unis. Sans se prononcer sur le fond, M. Lin a déclaré que "si Tesla voulait faire croire que son matériel était suffisant pour atteindre un niveau d'automatisation élevé ou complet, l'allégation est manifestement suffisamment fausse".
L'affaire a été menée par Thomas LoSavio, un avocat californien à la retraite qui a déclaré avoir payé une prime de 8 000 $ en 2017 pour les capacités de conduite autonome complète (FSD) sur une Tesla Model S, pensant que cela rendrait la conduite plus sûre si ses réflexes se détérioraient à mesure qu'il vieillissait. LoSavio a déclaré qu'il attendait toujours la technologie six ans plus tard, Tesla restant incapable "même de loin" de produire une voiture à conduite entièrement autonome.
L'action en justice vise à obtenir des dommages et intérêts non spécifiés pour les personnes qui, depuis 2016, ont acheté ou loué des véhicules Tesla dotés des fonctions Autopilot, Enhanced Autopilot et Full Self-Driving. Depuis de nombreuses années, Tesla fait l'objet d'enquêtes fédérales visant à déterminer si sa technologie de conduite autonome a pu contribuer à des accidents mortels.
Les procureurs fédéraux examinent séparément si Tesla a commis une fraude en matière de valeurs mobilières ou une fraude électronique en trompant les investisseurs sur les capacités de conduite autonome de ses véhicules, selon trois personnes familières avec l'affaire.
Tesla a déclaré que l'Autopilot permettait aux véhicules de se diriger, d'accélérer et de freiner dans leur voie, et que le Full Self-Driving permettait aux véhicules d'obéir aux feux de signalisation et de changer de voie. Mais l’entreprise a reconnu qu'aucune de ces technologies ne rendait les véhicules autonomes, ni ne dispensait les conducteurs de prêter attention à la route.
Source : Vidéo de l’incident
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